Psaumes, 90 (Hébreu)
א ְּת ִפ ָּלה, ְלמֹ ֶׁשה ִאי ׁש- ָה ֱאלֹ ִהים: ֲאדֹ ָני-- ָמע ֹון ַא ָּתה, ָה ִיי ָת ָּלנ ּו; ְּבדֹר ָודֹר.
ב ְּב ֶט ֶרם, ָה ִרים יֻ ָּלדּו-- ַו ְּתחֹו ֵלל ֶא ֶרץ ְו ֵת ֵבל;ּו ֵמעֹו ָלם ַעד-עֹו ָלם, ַא ָּתה ֵאל.
ג ּ ָת ֵ ׁש ב ֱא נ ֹו ׁש , ַע ד - ּ ַד ּ ָכ א ; ַו ּת ֹ א ֶמ ר , ׁש ּו ב ּו ְב ֵנ י - ָא ָד ם . ד ּ ִכ י ֶא ֶל ף ָ ׁש ִנ י ם , ּ ְב ֵע י ֶנ י ָך - -
ְּכיֹום ֶאְתמֹול, ִּכי ַיֲעבֹר;ְוַאְׁשמּוָרה ַבָּלְיָלה. הְזַרְמָּתם, ֵׁשָנה ִיְהיּו; ַּבּבֶֹקר,
ֶּכָחִצירַיֲחלֹף. וַּבּבֶֹקר,ָיִציץְוָחָלף; ָלֶעֶרב,ְימֹוֵללְוָיֵבׁש. זִּכי-ָכִלינּוְבַאֶּפָך;
ּו ַב ֲח ָמ ְת ָך ִנ ְב ָה ְל נ ּו . ח ש ת ) ַ ׁש ּ ָת ה ( ֲע ֹו נ ֹ ֵת י נ ּו ְל ֶנ ְג ּ ֶד ָך ; ֲע ֻל ֵמ נ ּו , ִל ְמ א ֹו ר ּ ָפ ֶנ י ָך . ט ּ ִכ י
ָכל-ָיֵמינּו, ָּפנּו ְבֶעְבָרֶתָך; ִּכִּלינּו ָׁשֵנינּו ְכמֹו-ֶהֶגה. יְיֵמי-ְׁשנֹוֵתינּו ָבֶהם ִׁשְבִעים
ָׁש ָנה, ְו ִאם ִּב ְגב ּורֹת ְ ׁשמ ֹו ִנים ָׁש ָנה-- ְו ָר ְה ָּבם, ָע ָמל ָו ָא ֶון: ִּכי- ָגז ִחי ׁש, ַו ָּנ ֻע ָפה.
י א ִמ י - י ֹו ֵד ַע , ע ֹ ז ַא ּ ֶפ ָך ; ּו ְכ ִי ְר ָא ְת ָך , ֶע ְב ָר ֶת ָך . י ב ִל ְמ נ ֹו ת ָי ֵמ י נ ּו , ּ ֵכ ן ה ֹו ַד ע ; ְו ָנ ִב א ,
ְלַבב ָחְכָמה. יג ׁשּוָבה ְיהָוה, ַעד-ָמָתי; ְוִהָּנֵחם, ַעל-ֲעָבֶדיָך. יד ַׂשְּבֵענּו ַבּבֶֹקר
ַחְסֶּדָך; ּוְנַרְּנָנה ְוִנְׂשְמָחה, ְּבָכל-ָיֵמינּו. טו ַׂשְּמֵחנּו, ִּכימֹות ִעִּניָתנּו: ְׁשנֹות, ָרִאינּו
ָר ָע ה . ט ז י ֵ ָר ֶא ה ֶא ל - ֲע ָב ֶד י ָך ָפ ֳע ֶל ָך ; ַו ֲה ָד ְר ָך , ַע ל - ּ ְב ֵנ י ֶה ם . י ז ִו י ִה י , נ ֹ ַע ם ֲא ד ֹ ָנ י
ֱאלֹ ֵהינּו-- ָע ֵלינּו:ּו ַמ ֲע ֵׂשה ָי ֵדינּו, ּכֹוְנָנה ָע ֵלינּו; ּו ַמ ֲע ֵׂשה ָי ֵדינּו, ּכֹוְנֵנהּו
ֱאלֹ ֵהינּו-- ָע ֵלינּו:ּו ַמ ֲע ֵׂשה ָי ֵדינּו, ּכֹוְנָנה ָע ֵלינּו; ּו ַמ ֲע ֵׂשה ָי ֵדינּו, ּכֹוְנֵנהּו
Traduction du rabbinat :
Psaumes, 90 (Français)
1 Prière de Moïse, l’homme de Dieu. Seigneur, tu as été notre abri d’âge en âge! 2 Avant que
les montagnes fussent nées, avant que fussent créés la terre et le monde, de toute éternité, tu
étais le Dieu puissant. 3 Tu réduis le faible mortel en poussière, et tu dis: "Rentrez dans la
terre, fils de l’homme." 4 Aussi bien, mille ans sont à tes yeux comme la journée d’hier
quand elle est passée, comme une veille dans la nuit. 5 Tu les fais s’écouler, [les hommes],
comme un torrent: ils entrent dans le sommeil; le matin, ils sont comme l’herbe qui pousse,
6 le matin, ils fleurissent et poussent, le soir, ils sont fauchés et desséchés. 7 C’est que nous
périssons par ta colère, et à cause de ton courroux l’épouvante nous emporte. 8 Tu évoques
nos fautes en ta présence, nos défaillances cachées à la lumière de ta face. 9 Car ainsi tous
nos jours disparaissent par ton irritation, nous voyons fuir nos années comme un souffle.
10 La durée de notre vie est de soixante-dix ans, et, à la rigueur, de quatre-vingts ans; et tout
leur éclat n’est que peine et misère. Car bien vite le fil en est coupé, et nous nous envolons.
11 Qui reconnaît le poids de ta colère, [mesure] ton courroux à la crainte que tu inspires?
12 Apprends-nous donc à compter nos jours, pour que nous acquérions un cœur ouvert à la
sagesse. 13 Reviens, ô Eternel! Jusques à quand...? Reprends en pitié tes serviteurs.
14 Rassasie-nous dès le matin de ta grâce, et nous entonnerons des chants, nous serons dans la
joie toute notre vie. 15 Donne-nous des jours de satisfaction aussi longs que les jours où tu
nous as affligés, que les années où nous avons connu le malheur. 16 Que tes œuvres brillent
aux yeux de tes serviteurs, ta splendeur aux yeux de leurs enfants! 17 Que la bienveillance de
l’Eternel, notre Dieu, soit avec nous! Fais prospérer l’œuvre de nos mains; oui, l’œuvre de
nos mains, fais-la prospérer.
Traduction Louis Segond
- Prière de Moïse, homme de Dieu.
Seigneur ! tu as été pour nous un refuge,
de génération en génération. - Avant que les montagnes fussent nées,
et que tu eusses créé la terre et le monde,
d’éternité en éternité tu es Dieu. - Tu fais rentrer les hommes dans la poussière,
et tu dis : Fils de l’homme, retournez ! - Car mille ans sont, à tes yeux,
comme le jour d’hier, quand il n’est plus,
et comme une veille de la nuit. - Tu les emportes, semblables à un songe,
qui, le matin, passe comme l’herbe : - Elle fleurit le matin, et elle passe,
on la coupe le soir, et elle sèche. - Nous sommes consumés par ta colère,
et ta fureur nous épouvante. - Tu mets devant toi nos iniquités,
et à la lumière de ta face nos fautes cachées. - Tous nos jours disparaissent par ton courroux ;
nous voyons nos années s’évanouir comme un son. - Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans,
et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ;
et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère,
car il passe vite, et nous nous envolons. - Qui prend garde à la force de ta colère,
et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? - Enseigne-nous à bien compter nos jours,
afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. - Reviens, Éternel !
Jusques à quand ?...
Aie pitié de tes serviteurs ! - Rassasie-nous chaque matin de ta bonté,
et nous serons toute notre vie dans la joie et l’allégresse. - Réjouis-nous autant de jours que tu nous as humiliés,
autant d’années que nous avons vu le malheur. - Que ton œuvre se manifeste à tes serviteurs,
et ta gloire sur leurs enfants ! - Que la grâce de l’Éternel, notre Dieu, soit sur nous !
Affermis l’ouvrage de nos mains,
oui, affermis l’ouvrage de nos mains !
L'hymne islandais s'inspire du Psaume 90, notamment le verset 4
Mon extrait :
"Apprends-nous donc à compter nos jours, pour que nous acquérions un cœur ouvert à la sagesse."
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