27.7.09

Le son de chez moi, 18 : Les cigales et les fourmis

Rien à dire, tout est conforme à la fable : d'un côté ça chante, de l'autre ça bosse !

23.7.09

De la lecture au long cours


Ce film, je ne connaissais rien de lui, je suis allée le voir pour les acteurs, croyant avoir affaire à une "romance". J'ai été saisie dès le début. Ensuite, lorsque j'ai découvert qu'on allait parler de nazis et de camp, mon inquiétude jaillit. Mais il n'y eut rien de déplacé, rien sonnant faux ou grinçant, juste une histoire individuelle très réelle et très douloureuse s'insérant dans la grande roue de l'histoire du monde. Je suis très heureuse d'avoir vu ce film.
Mais mon hyperréceptivité à ce film serait incompréhensible à d'autres que moi sans la replacer dans ma propre histoire. J'adore lire à haute voix. J'ai lu des livres entiers ainsi, pour l'homme que j'aimais : les Mille et une Nuits, chaque soir pendant près de trois ans, le Seigneur des Anneaux, la vie de Ramdas. Et l'Odyssée aussi. Pour moi, "l'aurore au doigts de rose "ne doit pas sonner pareil que pour vous. Serendipity : hier, je suis allée revoir, presque trente ans après, Catherine Zarcate, la conteuse qui m'avait fait découvrir de façon merveilleuse les Mille et Une nuits, jaillissant de sa voix et de sa tempura, pendant toute une nuit à Terrasson en Dordogne en 1983...
J'ai très envie de recommencer à lire à haute voix au long cours. Bientôt peut-être...

18.7.09

Carte muette

Article gardé pour ne pas supprimer les commentaires...
Notes de chevet 7

Sillon rhodanien ? c'est ici, sur mon billet rapatrié

Dernière demeure



Mise en ligne par lu.ciole
Etre un grand peintre permet sans doute de nombreux privilèges. Et l'un d'entre eux est d'avoir une très belle tombe dans un très bel endroit. Matisse n'a pas failli. Je n'ai pas la moindre idée si cela lui est utile à quelque chose. Mais à moi si qui peux en jouir.

Mes notes de chevet, 7 : Plaines



« Les plaines de Takawara, de Mina,d’Ashita, de Sonowara, de Hagiwara, d’Awazu, de Nashi, d’Unaiko, d’Abe, de Shino. »
Sei Shônagon, Notes de Chevet

gravure d’une plaine japonaise par Hiroshige
Mes notes de chevet :
il est sûr que Sei Shônagon ne reconnaîtrait certainement pas les plaines qu’elle aimait. Pour moi, née dans un pays de montagnes et de mer, le mot plaines ne m’évoque rien qu’un souvenir d’enfance : celui de la maîtresse, lors d’un contrôle de géographie, retournant la grande carte physique de France du côté de la carte muette, et désignant de sa longue baguette en canne les noms des plaines qu’il fallait replacer et dont les noms peuplaient ma cervelle : « Bassin Parisien, Bassin Parisien, Sillon Rhodanien... » : des taches vertes sur la carte, alors que les plateaux étaient ocres et les montagnes brunes...

15.7.09

Destruction d'un mandala par son auteur

au musée d'arts asiatiques cet après midi : après avoir passé une semaine à le composer, ce moine, sans avoir oublié de le photographier lui même à l'appareil numérique, a détruit le mandala lors d'une cérémonie, puis a donné les sables mélangés aux participants avant de jeter le restant dans les eaux de la mini-rivière. En bonne guest-star, il dédicaçait ensuite des affiches de mandala à la sortie...

Mais qui a donc changé le look de la vache qui rit ?


Exposition Mongolie au Musée d'Arts Asiatiques de Nice

14.7.09

La dame qui marchait.


Elle marchait devant moi. Sa silhouette a capturé aussitôt mon regard. Elle avait du être une très belle femme. Elle l'était toujours. Très classe. Je m'aperçus qu'elle fumait. Ce geste lui allait bien, faisait d'elle une femme moderne, libre de fumer dans la rue.

14 juillet

Bonne fête nationale !
Ce soir, je vais au bal !

12.7.09

la femelle du chamois s'appelle la chèvre


Des milliers de touristes sur la route des crêtes, des centaines de randonneurs sur le sentier Martel dont certains en tong. Mais ce tôt matin là, rien que pour nous, elle et ses deux petits, dans l'éboulis, à une heure du chalet de la Maline.

11.7.09

Maléfique comme une boîte de réveil

J'avais besoin d'un réveil et je viens d'en acheter un à Nature et Découverte parce que je le trouvais pratique et joli. En rentrant à la maison voici ce que je lis sur la boîte :
"aux premiers rayons du soleil, dans la fraîcheur de la rosée, écouter la nature qui frémit et s'éveille à un jour nouveau est une expérience unique. Les gazouillis des coucous et des rossignols, le bruit apaisant des vagues caressant le sable ou le son stimulant d'une cascade bouillonnante : la nature invite à la détente et à la sérénité. Pour conclure ses rêves tout en douceur, ce réveil aux jolies formes arrondies propose un choix de cinq sons naturels qui accompagnent des moments privilégiés et apaisant avant de plonger dans le tourbillon de la vie quotidienne."
Perversité du monde dans lequel nous vivons. Depuis ces trois jours que j'ai passé en plein Verdon là où même les ondes SFR ne passent pas, revenir ici a été pire qu'un décalage décahoraire. Mais là, c'est trop, le dégoût est profond.

Le vert, c'est pour Béa

3.7.09

Premier jour de vacances

C'est l'été. Une forte chaleur envahit tout l'espace, réussissant à me faire fermer les volets. La maison sent le pain qui cuit, les yaourts au chocolat blanc mûrissent dans la yaourtière, les croque-monsieurs pistou-mozzarella se dissolvent dans nos estomacs. Ma fille s'est inscrite au lycée juste avant d'aller à la plage. Un homme de 55 ans a trouvé un CDI pour faire mentir le chômage des séniors. C'est le premier jour des vacances, et tout va bien.