30.8.07

Mon ami Totoro



J'ai des images plein la tête qui me reviennent. Des petits bonheurs, partagés, des sourires, des joies simples. Toute une collection.

Private Joke 4, pour Albert

26.8.07

Les gens


"Le midi, je mange toujours dans un petit restaurant de soba qui se trouve près d'un jardin public...De l'autre côté de la vitre, la verdure embaume, et la lumière de l'après-midi baigne paisiblement le parc. Sur les bancs, des employés et des personnes âgées se prélassent au soleil. A les voir ainsi, je découvre dans leurs corps bien agencés, parfaitement fonctionnels, la beauté des formes humaines. Vieillards et enfants, hommes et femmes, chacun est beau à sa manière. Et d'un coup, je retrouve l'entrain de mes débuts, et le courage de continuer. Tout simplement."
in Lézard, de Banana Yoshimoto

C'est la rentrée


Demain, c'est la rentrée.
Eh oui, vous allez me dire, encore le Japon.
C'est comme ça. Je suis rentrée hier très tard. Ce matin, quand je me suis réveillée à cinq heures et demie, je ne savais plus où j'étais, sur ce futon où je suis couchée avec vue sur une cloison japonaise. Pourtant, j'étais bien chez moi, il parait. A Nice. Dans la nuit.
Mais à cinq heures et demie, au Japon, il fait grand jour.
Gérard avait raison. Je ne rentrerai jamais vraiment du Japon. Une grande part de moi y est restée.

20.8.07

Roppongi Hills, Mori Tower

D abord, mes yeux sont ouverts. toute la ville, là, en bas. La Grand roue qui change de robe de lumière chaque deux secondes, les petites lumières rouges clignotantes à chaque sommet d' immeubles. Les lustres municipaux, les écrans Time Square, les embouteillages de la nuit. Et puis chaque balcon, chaque fenêtre; des centaines, des milliers, des millions. Pour chacune un pleur ou un rire, des cris d'enfants ou des gémissements de veilleur. Un labeur ou un vide.
La ville ne fait aucun bruit, silencieuse, une illusion de sérénité.
Yeux fermes. La ville est devant moi, mais je ne la vois pas. Je la sens. Mais la rumeur des visiteurs. Des rires, des cris d'enfants, des exclamations. Une rumeur qui tourne. Par dessus quelques phrases isolées, précises, mais dont je ne comprends pas un traître mot. Pourquoi faire ?
Je suis au Japon. Je suis bien.

Pensionnat de jeunes filles

Je suis à présent retournée à Tokyo, dans un autre quartier très moderne, Ikebukuru. J'habite dans un ryokan dont le règlement m'a paru très austère au premier abord. Je me serais cru dans un pensionnat. Mais en fait je suis dans un pensionnat : les clients sont essentiellement des jeunes étudiants étrangers. L'ambiance est sympathique, en fait.
Je ne peux pas envoyer de photos mais je peux écrire : je suis actuellement dans un de ces lieux connus du Japon, lieu du dernier récit de Murakami Haruki la balade de la nuit, ces cafés internet ouverts 24h sur 24...

17.8.07

Apres la pluie

Je suis à present à Nikko, village de temple. Mon hôtel est dans la forêt, au bord de la rivière. Cette nuit, il a enfin plu. J avais oublié ce que c'est que la pluie, et en même temps, je l attendais...

12.8.07

Private Joke 3, pour Germaine


La tienne est plus belle !

Private Joke 2, pour Gérard

Fete au village


Pour le troisième soir consécutif, je suis allée me promener dans une pagode la nuit. Mais ce soir, il n’y avait rien de la grande solitude et du silence des deux précédents. C’était la fête du village, un petit village dans la région de Sendai. La fête des lampions. L’endroit n’était pas prestigieux comme à Kamakura, un tout petit portique indiquait le temple qui était au centre du village. Toutes les lumières extérieures ou presque avaient été coupées, il ne restait que les lampions.Petits lampions en forme de maisons, il y en avait des centaines suspendus sur plusieurs hauteurs. Tous étaient de facture naïve, très nombreux étaient ceux peints par des enfants. Les couleurs transparentes, éclatantes, ne laissaient rien transparaître d’une recherche de maîtrise, elles exprimaient simplement une grande joie, un bonheur naïf, débordant, d’être suspendu là parmi des centaines d’autres. Partout, des enfants, des gens qui riaient, des marchands ambulants qui vendaient de délicieux bols de udon au sésame ou des colifichets clignotants, des conteurs, un chien que sa maîtresse éventait, tous étaient acteurs de la fête... Dans le théâtre de verdure, une troupe s’était mise en place : de jeunes filles, en kimono, portant lanterne en guise de chapeau, dansaient, chantaient et jouaient du taïko,, et leur visage voilé par le rideau de leur lanterne faisait rêver à des beautés mystérieuses... De plus sophistiquées étaient assises près de moi quand je découvris tout à coup qu’elles avaient leur propre maquilleur qui oeuvrait au pinceau, avec une ceinture professionnelle harnachée de houppettes et de tubes comme je n’en avais jamais vu...

11.8.07

Private Joke 1, pour Hatsuo

Photos dédiées 4 : pour Léa, 2

Voici quelques images prises juste pour toi au musée national de Tokyo à Ueno...



Informatique capricieuse

Je suis à présent à Sendai chez mon amie. Mais j'ai quelques problèmes de connection aussi peut-être serai-je un peu silencieuse ces jours-ci. Je vous embrasse tous.

10.8.07

Quelque part dans Tokyo


En fait, tout n'est-il pas à photographier ? Grâce au Japon, j'espère réapprendre à voir dans mon mode toute la beauté simple, toute la belle simplicité des choses quotidiennes auxquelles je me suis habituée.

Le tiroir au destin

Dans les temples shintos, les Japonais adorent se faire prédire l’avenir en tirant au sort un message. D’abord ils secouent la grande boîte qui cliquette. Puis ils tirent une baguette avec un numéro qui indique un tiroir.


Il n’y a plus qu’à lire le message.



Pour cette petite fille, le destin, c’est très sérieux. Pourquoi faudrait-il s’en remettre à le choisir par boîte interposée ? Choisira-t-elle d’écrire elle-même le texte du tiroir de sa vie ?

La fée Electricité




Il faut bien de la magie pour que cela marche sans griller !

Beautés nippones, 1


Par qui était cette chanson :
"Arrête, arrête, ne me touche pas..." ?

chaises helléniques


Ces chaises blanches en plastique ont envahi la planète. Sont-elles comme en Grèce vendues par des gitans crasseux sur des camionnettes Mitsubishi ?

Photos dédiées 3 : pour Anne-Marie


Ne me demande pas ce que c'est, je n'en sais rien !

Photos dédiées 2 : pour Léa



Je les ai faites pour toi

Photos dédiées 1 : pour mon frère Jacky


Fallait-il prouver que le mauvais goût est universel ?

8.8.07

Défilé au top mais éphémère

Transparences

En attendant le feu

Nuages



Aujourd'hui, mon guide m'a appris à regarder les nuages.


Tradition et modernité font-ils bon ménage ?


Je trouve que oui...

Night and day

Ueno,
de jour...


...de nuit

Chez moi à Ueno, 2


Le plus difficile, lorsqu'on revient d'une longue journée de marche, c'est de savoir laquelle on va choisir, la longue en bois ou la ronde en pierre. Toutes deux ont vue sur le jardin.
After a room with a view, the best is : the bathroom with a view ? Pouquoi les Français sont-ils si peu créatifs ?

7.8.07

Chez moi à Ueno,1

Mon hôtel

Ma chambre

Japoniaiseries


Ca y est, j’y suis. Je me moquai beaucoup des Japonais qui touristes chez nous photographiaient tout. Je fais exactement comme eux. Amis japonais, ne venez plus sur mon blog et attendez que je sois de retour en France, vous allez vous ennuyer...

Eux ça va ! J'ai pris l'avion avec l'équipe féminine de volley des Pays-Bas, je ne me suis jamais sentie aussi petite !

Dans l'avion


J’ai d’abord pris un avion de trente places, comme la jet set, jusqu’à Milan. Puis un gros boeing jusqu’à Tokyo, pour un voyage totalement virtuel : douze heures sur le fauteuil du rang du milieu de l’avion, sans voir un seul hublot que très rapidement d’ailleurs leurs voisins ont fermé pour cause de soleil : la grande taiga, la nuit sibérienne, les étendues blanches, tout en virtuel sur l’écran avec le dessin de l’avion. Heureusement que j’avais un jeune et joli voisin nippon quadrilingue (japonais, anglais, italien, français), ça reancre dans la réalité.

5.8.07

Canicule, 2



Aujourd'hui, il fait très chaud...

Protection angélique


Demain c'est le grand départ.
Mon ami Gérard, en guise de salut jaloux, me dota d'un "je sens que tu vas rester là-bas".
Comme pour conjurer le sort, j'ai eu envie de dire au revoir à ma ville. Je suis partie vers le Château, j'avais l'air d'une touriste avec mon appareil, et je n'aimais pas ça...
"Je suis née quelque part
Laissez moi ce repère
Ou je perds la mémoire"
(Maxime Leforestier)






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Peut-être aussi ai-je cherché la protection d'Uriel..

1.8.07

Les courses du matin...


... la couleur en prime, décalée comme moi entre deux voyages...

Pauvre Verdurette !


Je l'ai embrassé, mais ça n'a pas marché. Je l'ai quand même gardé car il a l'air aussi déçu que moi. L'air de rien, c'est un prince grec...