Un Hérisson élégant qui se fait écraser...

Je ne pouvais finir l'année sans protester vivement. Je rumine (ça, j'aurai pu faire l'année prochaine, an asiatique oblige) cette protestation dans ma tête depuis que j'ai lu la fin de l'élégance du hérisson. Un roman tellement bien écrit, empli de surprises et d'humour, qui termine comme une rédaction de 3e genre : "soudain je me suis réveillée dans mon lit." Je ne suis pas prête à pardonner de sitôt à l'auteur, Muriel Barbery. Voilà, comme dirait le professeur Choron, ça va mieux en le disant...

C'est son année :

Au Japon, ils y sont depuis 33 minutes...
Ah la vache !

Bonne année 2009 !

Pour l'année 2009, je vous souhaite :

La Paix
...avec vos racines familiales par exemple :

Mont Canigou (Pyrénées Orientales)

L'Amitié
avec vos racines imaginaires par exemple

Montagnes de Pylos (Grèce)

et l'Amour (toujours !)

Mont Fuji (Japon) photo ADACHIHARA Hatsuo

C'est Noël

Vous allez dire que c'est une manie chez moi. Peut-être. Enfin, je n'ai pas résisté. Quand j'ai vu la crèche d'Olivier dimanche, j'ai su ce que j'allais lui offrir comme cadeau pour Noël. C'est fait. Il avait l'air content en lui donnant une place tout de suite, à mon petit cadeau...

Encore des ricochets

Non, ce n'est pas lui qui m'a bousculée, c'était en haut que cela s'est produit. Il ne regardait pas où il allait. Il regardait la mer. Moi, je le regardais, de dos. Il avait une jolie coupe de cheveux comme j'aime. Comme là-bas. Il m'a donné un léger coup d'épaule. Alors, il s'est retourné brusquement, il m'a souri. Et il a dit : "sorrrrry", et a conclu à reculons, avec une petite courbette. Comme là-bas. Mmmmmm !

Hokusai et le mont Fuji, semaine 30

Tôkaidô Yoshido (Voyageurs admirant le mont Fuji d'une maison de thé à Yoshida sur la route de Tokaidô)




Même si je trouve le plateau kitch, j'aimerais bien être là, regarder le mont Fuji avec un bon bol de thé fumant.

NB : Il y a là une concurrence sévère mais sans appel.

Le son de chez moi, 2 : le tram

Il a beaucoup plu la semaine dernière à Nice. Les pavés de la Place Massena restituaient alors le passage du tram, bruit devenu rapidement très familier aux Niçois...

Pour retrouver la nostalgie nippone, 6

Je revois très bien, sur la ligne Atsugi-Aikawa, la petite fille qui voulait absolument appuyer sur le bouton de l'arrêt demandé. Tous les enfants du monde demandent à leur mère d'appuyer sur le bouton. Moi aussi j'aime appuyer sur le bouton au Japon. Ca fait ding et comme chaque rang de places à son bouton, ça s'allume tout le long du bus .


dessins extraits de "L'homme qui marche" de Taniguchi Jirô.

Hokusai et le mont Fuji, semaine 29

Tôkaidô Ejiri Tago-no-ura ryakuzu (le littoral à Tago, près d'Ejiri, sur la route du Tôkaidô, croquis)


...

Pour retrouver la nostalgie nippone, 5

Il existe de petites balles bicolores de papier, toutes aplaties, qui reprennent vie en soufflant, tout simplement...
Pour Léa en souvenir de Sendai
trouvé dans l'homme qui marche de Taniguchi.


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Pour lutter contre la nostalgie nippone, 9 : Les cadeaux de Léa

Demain

Demain, je ne sais pas si j'ouvre son cadeau tout de suite quand je me lève, ou si j'attends pour que ce soit la dernière chose que je fasse avant de me coucher... je verrai ! . Le paquet est posé à côté de celui d'Olivier et il me suffit de le voir pour être heureuse.



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souvenirs de petite bouche, le retour !

correctif : mon texte, confiture, extrait de souvenirs de petite bouche, était passé en moulin @ paroles de Christian Jacomino.
 Mais quand le site a déménagé, mon texte n'a plus apparu au catalogue
:-(
J'ai gardé cette page, à cause des commentaires : et oui, j'avais des fans quand même !

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 8: Soupe Miso

Avec le bouillon de la courge, j'ai fait une soupe miso délicieuse !
ingrédients : bouillon de la courge + 1 cc dashi en poudre + 2 cs miso rouge + 1 poignée de wakame + tofu soyeux. C'était vraiment DELICIEUX !


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Hokusai et le mont Fuji, semaine 28

Sôshû Enoshima (Enoshima dans la province de Sagami)

D'autres genres de troupeaux s'agglutinent à Enoshima l'été, sous le pont qui relie maintenant l'île au continent

Pour retrouver la nostalgie nippone, 4

Mise en ligne par lu.ciole

et dire que j'ai raté la saison des érables rouges...

Pour retrouver la nostalgie nippone, 3

un petit cadeau de Léa

Le son de chez moi, 1 : la mer

les ricochets, les enfants, et oui, encore, et toujours, mais en mouvement cette fois...

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 7

... un bon bain à la japonaise, pas obao non, mais des sels japonais à je ne sais pas quoi...

Bon résumé

C'est amusant comme quelque chose auquel on ne croit absolument pas peut être le parfait résumé de ce qui vous arrive !
Horoscope de Marie-Claire pour Novembre et les sagittaires :
Sentiments : L'amour sera généreux et dépassera le stade du miroir. Il consistera plutôt à s'épauler et à évoluer ensemble - de loin, car votre chéri ne sera pas toujours à vos côtés. Vous le surprendrez par vos excès.
Vie sociale : tout deviendra possible en novembre, le meilleur comme le pire. Fixez vos limites.

Histoires de tortue

La discussion sur les tortues va bon train dans mon dernier message. Hatsuo me donne ces informations qui intéresseront sans doute les contributeurs :
"I found an interesting site about tortues during the Edo period. The Ukiyoe you see is done by Hiroshige. You might have seen it before. It’s a very strange composition and in the distance you see Mt. Fuji, too. The river is the Sumida. It is the same river we cruised last year from Asakusa. The tortue in the picture is for sale, it seems. If you go down the page, you see a smaller black-and-white picture of a man selling tortues. The writer of this page talks about a strange custom at the time of buying animals like tortues, birds, fish and then releasing them to the nature. This custom appears to come from Buddhism. At festivals in temples and shrines, there were many animal sellers and adults would buy those creatures and then let them go into the river or mountains, thinking that this act would bring a good luck to them. Of course, apart from this custom, children kept animals as pets in Edo. I think the reason for the lash attached to the tortue in Hokusai’s Ukiyoe is so that the creature won’t run away. It’s an interesting subject."

Hokusai et le mont Fuji, semaine 27

Onden no suisha (la roue à eau à Onden)


Il paraît que c'est Harajuku maintenant.
Autre mystère : comment promène-t-on une tortue en laisse ?

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 6

...rien ne vaut quelques courses au supermarché (kaki made in Israël)

Thé, 1

"Oui, l'univers conspire à la vacuité, les âmes perdues pleurent la beauté, l'insignifiance nous encercle. Alors, buvons une tasse de thé. Le silence se fait, on entend le vent qui souffle au dehors, les feuilles d'automne bruissent et s'envolent, le chat dort dans une chaude lumière. Et, dans chaque gorgée, se sublime le temps."
L'élégance du Hérisson, de Muriel Barbery, p94

Le son du Japon, 31 : sonner une cloche, ça se mérite...

Jeu pour enfants et plus grands dans un bois au dessus de Aikawa (Kanagawa)

Le son du Japon, 30 : rythm and train

Petit train inutile dans la campagne

Le son du Japon, 29 : le vendeur de patates

Ici, à Aikawa, le soir, il n'y a aucun bruit de vie, même si les fenêtres sont allumées. Seule la chanson du vendeur de patates douces rappelle qu'il y a des humains capables de se régaler de patates au four.

Le son du Japon, 28 : des bulles à Shinjukugoen

Là j'exagère : il n'y a rien de plus silencieux que des bulles de savon !

Pas Hokusai : moi, et le mont Fuji, 1 !

Mise en ligne par lu.ciole

Eh oui, ça y est enfin, et de justesse (voir à gauche du mont ;-))

Au pays des kakis et des tatamis

En ce moment, il est bon de se promener dans les vergers de kakis. Il y a des plaqueminiers partout, avec des kakis de toutes les formes : plats, ronds, pointus. Dans un verger, nous avons parlé avec un paysan qui vendait sa production; quand nous lui avons annoncé que c'était le premier jour de nos noces japonaises, il nous a offert un grand sac de fruits !
Ce matin, en errant dans les rues de Aikawa, mon village, nous avons rencontré un fabricant de tatamis. Quand il a vu que je regardais son travail, il m'a offert spontanément un grand carré de tatami, au moins 30x30, gainé sur les bords. Il nous a racontés qu'en se promenant en Allemagne, un artisan, voyant ce japonais, lui a offert un peu de sa production pour lui faire plaisir. Aussi, en me voyant, a t-il décidé de rendre en quelque sorte la pareille.
Ce pays me réserve son lot de bonnes surprises. Souvent, je m'y sens bien .

Le son du Japon, 27 : Snoopy superstar

A Harajuku, pour Halloween, seul char du défilé ; Je n’ai pas compris pourquoi cette femme a tellement insisté pour que la couverture rouge en laine polaire couvre les genoux de Snoopy. Il me semblait déjà bien chargé de fourrure et il faisait très chaud...

Autoportrait au riz qui sèche

Changement de décor. Je suis à Aikawa

Le son du Japon, 26 : Halloween à Harajuku

Où le Japon essaie d'être brésilien...
Ouverture de la parade pour les enfants d'Halloween à Harajuku.

Le son du Japon, 25 bis : pendant ce temps...

... juste en face, ils travaillent.

Le son du Japon, 25 : parc de Ueno la nuit

Dans une des allées de Ueno, des lampions allumés représentant des estampes d'Hiroshige. Une valise qui roule, les grillons de l'automne. Centre de Tokyo la nuit.

Repas fumant

Ne t'inquiète pas, Pierrot, ce n'est pas gras !

Entracte : le son de la Suisse

Aéroport de Zurich, entre aérogare A et D. Qui dira que les Suisses n'ont pas d'humour ?

Une pensée pour Léa

Nous pensons à toi, chacun de notre côté, sans le dire, et hop ! on met tout sur la table !

Drôle d'endroit pour petit-déjeuner...

Quand faut y aller, faut y aller...

Ca y est, c'est reparti pour un aller-retour !

Nice : 22°, Zurich : 8° Tokyo : 25°

Hokusai et le mont Fuji, semaine 26

Shimo-Meguro (Le bas de Meguro)

Il y a même vue sur la mer ?

Attendre, c'est espérer.

Il y a deux mois, mes amis Olivier et Françoise m'ont fait choisir notre cadeau de mariage. Sur leurs murs. Dans ce paquet, fait de ses mains, il y a deux dessins à l'encre d'Olivier, deux paysages urbains, dans des cadres anciens en bois ciré. Olivier m'a interdit de l'ouvrir avant l'arrivée d'Hatsuo. En rentrant de chez eux, j'ai posé le paquet sur le buffet du salon et il n'en a plus bougé. Olivier est très malade. Je tiendrai parole. Le paquet attend sur le buffet du salon. Quand Hatsuo entrera dans la maison, la première chose que nous ferons est d'ouvrir ce paquet. Nous téléphonerons ensuite à Olivier et Françoise pour les remercier. Puis nous irons les voir pour les embrasser tous les deux. Nous serons quatre à trinquer au champagne.

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 5

et retrouver le plaisir de l'enfance de faire des pâtés de sable sur la plage...

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 4

Aller voir la robe de Keiko Yokoyama, toute en origami, et son installation, à Nice-Etoile niveau un. Vite, ce n'est que jusqu'à samedi soir !

Pour retrouver la nostalgie nippone, 2

...le texte de Gwen ce matin

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 3

Manger des nashis

Ces deux fruits ont été cultivés en France, et celui de gauche est un nashi.

Appaloosa

Il me fallait un remède radical à ma très très mauvaise humeur du jour. Le voici. Superbe, parfait, rien à rajouter. C'est un film de Ed Harris. Et en plus il y a Ed Harris dedans. Et Viggo Mortensen et même Jeremy Irons !

Hokusai et le mont Fuji, semaine 25

Koishikawa yuki no ashita (Neige matinale à Koishikawa)

Cela me rafraîchit. Ici, dehors, 32 °C.


Cet été, j'ai été bouffée par les moustiques à Koishikawa. On ne voyait plus le mont Fuji, mais il y avait des hérons

Kippour

Cette année, deux lettres me sont parvenues, deux lettres apparentées d’une étrange manière en de multiples points communs.
Deux lettres d’êtres chers.
Deux lettres écrites dans le secret, inavouables.
Deux lettres qui ne m’étaient pas destinées. Il est toujours singulier de lire une lettre qui ne vous est pas destinée ; habituellement nous le faisons dans le secret, lumière éteinte, entre deux portes, pour ne pas être surpris en flagrant délit de curiosité.
Mais «lettres ouvertes » en quelque sorte : lettres adressées à quelqu’un d’autre, à l’autorité, mais que je devais pourtant lire, car c’est ainsi la tradition.
Deux lettres, qui n’étaient pas écrites par ceux qui pourtant les signaient. Le vocabulaire, le style du nègre commanditaire en était transparent jusqu’à l’outrance, jusqu’à l’invraisemblance.
Deux lettres écrites sous la pression, cette pression affective du chantage aux sentiments.
Deux lettres inutiles. D’une inutilité tellement crasse (formule tellement adéquate, je me demande qui l’a inventée) qu’elles se détournent de leur but, et même se retournent contre leur auteur.
Deux lettres douloureusement reçues, évidemment. Qui laisseront trace, évidemment.

Pourtant, deux lettres différentes.
La première, lettre d’hiver. L’auteur en est adulte, on dit « adulte consentant », ces mots sonnent étrangement ici. Je pense souvent à lui, à comment il doit se sentir. L’acte est impardonnable plus par la vérité défigurée qu’il véhicule que par la trahison qu’elle révèle. J’ai perdu un ami que je croyais fidèle, il me reste le souvenir de beaux moments. Je pense souvent à lui, à comment il doit se sentir. Peut-être pas si mal que cela, et je me serais trompée sur lui. Ceci reste pour moi un mystère.
La deuxième d’été. L’auteur en est enfant. Même exercice de dictée. Même contenu futile, inutile. Même mensonge et manipulation. Je ne me demande pas si cela laissera des traces. Car malheureusement je le sais. Bien sûr, j’ai compris le désarroi, le chagrin, la panique de l’enfant acculé. Je souffre comme s’il était mien. Le destin d’un enfant est terrible à qui l’on demande le choix de Sophie. Quand celui qui le demande est personne ayant autorité sur lui. Le destin d’être mère est terrible : ne pas pouvoir protéger son enfant de ceux qui lui veulent du mal est déjà dur à avaler ; ne pas pouvoir protéger son enfant de ceux qui lui veulent du bien est plus terrible encore.
L’épreuve a été éprouvante, pléonasme. Nous la surmonterons, certitude. Parce que les lettres ne sont que des lettres, que les photocopies sont encore plus éphémères au temps.
Aujourd’hui c’est Kippour, le jour du résultat du grand examen, sondage de la rate et du foie. Ce soir nous serons sous mon talit et une nouvelle année commencera pour nous. En confiance. Ensemble.

Heureux... (1)

...comme un Tony au soleil

Yaourt au thé vert

Le résultat est très bon !

Recette :
1litre de lait entier
1 pot de yaourt nature
1 sachet de boisson au thé vert (photo, vendu en France dans les épiceries asiatiques). C'est à base de matcha et de sucre.
Mélanger et mettre en yaurtière selon le procédé habituel.
La prochaine fois j'essaie avec du vrai matcha...

Courses d'automne

Ce matin au marché du cours Saleya

Des yaourts et de leurs délices

Avec ma yaourtière, j'ai réalisé deux merveilles :
le yaourt à la noix de coco
le yaourt au lait concentré sucré
Ca vaut le coup d'acheter la yaourtière rien que pour les goûter, ou alors passez chez moi (mais prévenez avant, il faut 15h entre fabrication et dégustation !)

Je suis en train de tester le yaourt au thé vert, dont j'ai eu l'idée. Je vous tiens au courant

Matins d'automne

Il fait tout à fait nuit le matin quand je me lève. Au petit déjeuner, c'est comme ça :

Mais quand je pars au travail, c'est comme ça

Offrandes douces

Jeudi, j'ai eu droit à une petite offrande très agréable de deux de mes mamans d'élèves. Styles différents, plaisir des yeux et délices du palais. Je plaide coupable de cet abus de biens sociaux, mais j'ai partagé, promis. Avec vous aussi, mais malheureusement, vous n'aurez pas le goût du miel...

Pour retrouver la nostalgie nippone, 1

Mise en ligne par lu.ciole

J'ai pas fait exprès, mais quand je vois ça...

mais oui, bonne année !

Shana Tova

Nous mourons tous par petits bouts, 1

Plus qu'une impression aujourd'hui...

Les roses du marché

Hier je suis allée au marché et comme d'habitude j'ai acheté des roses pour ma mère. Il n'y en avait pas de toutes les couleurs, comme j'aime. J'ai aussi pris des roses parfumées, très claires, pour moi. En faisant le bouquet, la petite marchande a sorti d'on ne sait où mon bouquet préféré de roses de toutes les couleurs. Et elle me l'a donné, m'expliquant qu'il était un peu ancien mais que je pourrai encore en profiter quelques jours.
Les marchandes de roses m'aident à, de temps en temps, me réconcilier avec chez moi.

Hokusai et le mont Fuji, semaine 24

Gohyaku rakanji Sazaido (le pavillon Sazai du temple des Cinq Cents Rakan)

J'espère bien voir (enfin) le mont Fuji en octobre. En tout cas, j'ai déjà vu le chime du temple :

Pour lutter contre la nostalgie nippone, 2

FAIRE DES ORIGAMIS


Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait d'activités qui ne servent à rien, vraiment à rien. Mercredi, au Musée d'Art asiatique, il y avait un stage d'origamis animé par mon ami Keiko : niveau maternelle au Japon, niveau mémés au foyer ici (comme d'hab j'étais la plus jeune...). Tout le monde riait bien en pliant le papier laborieusement sous les yeux de notre patiente maîtresse, c'était drôlement bon,. Je rempile dans quinze jours.