31.12.08

Un Hérisson élégant qui se fait écraser...

Je ne pouvais finir l'année sans protester vivement. Je rumine (ça, j'aurai pu faire l'année prochaine, an asiatique oblige) cette protestation dans ma tête depuis que j'ai lu la fin de l'élégance du hérisson. Un roman tellement bien écrit, empli de surprises et d'humour, qui termine comme une rédaction de 3e genre : "soudain je me suis réveillée dans mon lit." Je ne suis pas prête à pardonner de sitôt à l'auteur, Muriel Barbery. Voilà, comme dirait le professeur Choron, ça va mieux en le disant...

7 commentaires:

  1. Anonyme5:59 PM

    Le Petit Page prend note...5/5... tout en se disant qu'il n'est pas vraiment d'accord...mais ce nouvel avis sur le piquant roman l'intéresse...
    itterasshai!
    Le Petit Page, qui retourne dans son petit tsuboniwa

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  2. En quoi n'êtes-vous pas d'accord Petit Page ? Cela m'intéresse !

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  3. Anonyme7:49 PM

    Le Petit Page se fera un plaisir de venir poursuivre la conversation...dès qu'il sera en yasumi...en février...
    mata ne Dvorah-san!
    Le Petit Page, qui est au bout du rouleau avec lequel il repeint son plafond!

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  4. Anonyme5:48 PM

    Après quelques déboires informatiques, le Petit Page est désormais en mesure de reprendre la conversation autour du piquant roman...mais à la 1ère personne du singulier, car Alaindeloniser est parfois fatigant!

    Pourquoi ne suis-je pas tout-à-fait d'accord avec votre critique?
    A cause de "qui termine comme une rédaction de 3e" (sic)... Je trouve la remarque très dure, car je connais bien, ( et parfois je le regrette! en riant! )le style à base de participes passés improbables, sans ponctuation, et terriblement décousu!
    Je ne crois pas que la comparaison puisse s'appliquer au travail de quelqu'un qui a consacré une (petite) partie de sa vie à écrire cela...d'autant plus que la culture, l'intelligence et la finesse de M.Barbery ne me semblent pas pouvoir être mis en doute... Par contre, que l'on puisse trouver des maladresses, je le comprends... "L'élégance du hérisson" n'est qu'un deuxième roman, le prochain ( sur fonds de jardins kyôtoïtes ) sera probablement meilleur...
    Pour parler de la fin proprement dite, d'après ce que j'ai pu lire ou entendre, il semblerait qu'elle ait eu deux types d'effets sur les lecteurs:
    soit elle ne "prend" pas ( et peut même provoquer une certaine colère chez le lecteur ), soit elle fait fondre en larmes...
    Il se peut donc que MB ait volontairement cassé le rythme, pour apporter cet espèce de brutalité cathartique... Je ne sais pas, il faudrait le lui demander...

    gomen gomen pour la longueur de ce commentaire...
    mata ne!
    Le Petit Page, qui a entendu M.Barbery dire, en souriant: "J'ai eu beaucoup de chance, je n'ai écrit qu'un bon petit roman!"
    Si tous les écrivains pouvaient faire preuve d'autant d'humilité et de lucidité, les rentrées littéraires seraient de véritables vacances!

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  5. Oui c'est une remarque dure, mais d'abord :
    -il y a des élèves de troisième qui écrivent très bien. Ils doivent être rares sans doute...
    -mais tout autant que des écrivains comme M. Barbery. C'est justement pour cela qu'elle reste pour moi impardonnable. Cette fin n'est pas digne de ce roman, cela ressemble à, quand au cinéma, les patrons de studio font réécrire la fin du film parce qu'elle n'est pas assez holliwoodienne. Mais ici, nous sommes chez Gallimard, alors pas d'excuse ! Je maintiens que cette fin est non seulement mièvre, mais en plus permet d'escamoter une fin plus intéressante mais autrement plus difficile à trouver par une pirouette ridicule !

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  6. Anonyme8:37 PM

    Le Petit Page a du mal à répondre...car il est ici question de sensibilités...qui peuvent être heurtées... Celle de Muriel Barbery, qui n'est probablement pas de bois, et serait peut-être heurtée ( ou non! ) au point de ne plus pouvoir écrire, en lisant quelques jugements trop sévères, ou la vôtre...car il se peut que vous vous demandiez ce que le Petit Page peut bien chercher à "batailler" ainsi chez vous...

    Le Petit Page, qui espère qu'il ne vous égratigne pas en vous "taxant" de sévérité...car venir chez vous est toujours agréable...même s'il est difficile de discuter vraiment lorsqu'on ne se connaît pas...

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  7. Non non Petit Page, vous ne m'égratignez pas, même si je préfère vous parler à la deuxième personne ! Vous pouvez venir chez moi autant que vous voulez et vous y exprimer sincèrement.
    Je suis sévère il est vrai, mais j'ai fait ce commentaire "chez moi", je ne l'ai pas écrit sur le blog de l'écrivain lui-même ! Quant à être un peu malmenée, c'est le risque de la publication (y compris pour moi sur ce blog), et au milieu du tonnerre de louanges qui a été entendu, quelques critiques ne devraient pas l'empêcher d'écrire !
    Amitiés

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