18.6.21

En cheminant avec la parasha (40) : 'Houkat : la vache rousse


 

Célèbre parasha de la vache rousse.

Recette :

Ingrédients : 

une vache rousse, totalement rousse, sans défaut, qui n'a jamais porté le joug. Bois de cèdre, hysope, écarlate

Immoler la vache. Prendre de son sang avec le doigt et asperger par sept fois en direction de la Tente d'assignation.

Brûler la vache avec sa peau, sa chair, son sang, sa fiente.

Brûler les autres ingrédients en les jetant dans le foyer où brûle la vache.

Il faudra ensuite vous purifier. 

Demander à quelqu'un de pur de récolter les cendres et de les amener dans un dépôt hors du camp avant la transformation en eau lustrale à usage de purification.

Usage :

purification après avoir toucher un mort

Peut éventuellement dépanner une femme non adultère ...

11.6.21

En cheminant avec la parasha (39) : Qora'h : sort des révoltés


 

Dans cette parasha, de nouveaux adversaires se lèvent contre Moïse et Aaron. Les explorateurs, les complotistes, ont semé la graine du mal, et elle germe, par deux fois encore, malgré les preuves données par l'Eternel. Et par deux fois sa colère frappe et déchire, même si tout fini par une verge qui donne fleurs et fruits. 

Car le mal est toujours là et toujours il guette.

J'ai pensé alors à mettre en parallèle la parasha avec le célèbre passage du puits dans le Talmud. Ici, les opposants à Dieu ne sont pas châtiés, bien au contraire, Dieu les félicite et rit. C'est que le Temps a passé, et surtout, l'Etude. Lorsqu'on étudie, on peut poser des questions à Dieu, et sans doute même le défier. Les Hébreux de la Bible ne se sentent élus que parce qu'ils "sont". Mais cela ne suffit pas, l'élection se mérite, et c'est par l'étude qu'elle s'acquiert.

4.6.21

En cheminant avec la parasha (38) : Chela'h-Lekha : les gavés de manne


 Dans cette parasha, le célèbre passage des explorateurs. Je n'ai pu m'empêcher de le restituer dans le contexte actuel :

D'après le compte-rendu des explorateurs , dans ce pays, il y coule bien le lait et le miel, les fruits sont magnifiques, mais mais mais mais ... les habitants, dont Amalek, est bien plus fort que nous.

Les Hébreux, toujours à regretter l'Egypte, gavés de manne, sont devenus des geignards mous. Renonçant à tout, capable d'accepter le mal absolu, Amalek, s'il se tient loin d'eux. 

Je comprends la colère divine. En cette époque était Moïse, prêt à tout pour sauver son peuple. C'est peut-être en cela que lui aussi sera puni de cette terre. Ce peuple méritait-il d'être sauvé ? C'est la question que je pose souvent , aujourd'hui, par les temps qui courent.