25.3.19

Meurtre et Commandeur (91) : un homme consciencieux


"Mais la musique de Mozart, même interprétée sans faute, fera-t-elle un jour entendre sa séduction, jouée par cet homme ?"
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.62, Une errance dans un dédale profond, ed.Belfond

24.3.19

Meurtre et Commandeur (90) : ramassage des ordures


"Le camion poubelles municipal fit retentir la mélodie de la vieille chanson écossaise"
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.62, Une errance dans un dédale profond, ed.Belfond

23.3.19

Meurtre et Commandeur (89) : suspense


"Bondissant hors du bosquet, Marié parvint à se glisser en toute hâte dans le mince intervalle entre le sol et le volet presque baissé.
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.60, Si ce quelqu'un avait un bra particulièrement long, ed.Belfond

22.3.19

Meurtre et Commandeur (88) : osmose


"En tout cas, la performance du E. Street Band était quasiment parfaite dans cet album. Les musiciens encourageaient le chanteur, le chanteur inspirait les musiciens. Pendant quelques instants, j'oubliai les diverse complications de la réalité, l'oreille tendue à chaque détail de la musique."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.56, Il semble qu'il y ait des blancs à combler, ed.Belfond

21.3.19

Meurtre et Commandeur (87) : attitude d'écoute


"Il y a une attitude d'écoute à adopter"

MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.56, Il semble qu'il y ait des blancs à combler, ed.Belfond

20.3.19

Meurtre et Commandeur (86) : style d'écoute


"Pour écouter ou apprécier à sa juste valeur une excellente musique, il faut un style d'écoute approprié."

MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.58, L'histoire d'un joli canal qui coule paisiblement sur Mars, ed.Belfond

19.3.19

Meurtre et Commadeur (85) : l'ordre des choses


"Allongé sur le canapé, je me concentrai sur la musique. Après avoir écouté la face A, je retournai le disque pour écouter la face B. Ce qui me permit de renforcer ma conviction : The River de Bruce Springsteen devait êre écouté de cette façon et pas autrement. Une fois "Indépendance Day de la face A terminé, il fallait saisir le disque à deux mains, le retourner eet baisser avec beaucoup de précaution l'aiguille sur le début de la face B. Et Hungry Heart commencerait alors. Quelle serait la valeur de The River si l'on ne pouvait accomplir cette manœuvre ? Il s'agit d'une opinion absolument personnelle, mais j'estime que ce n'est pas un album à écouter en continu sur un CD.

MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.58, L'histoire d'un joli canal qui coule paisiblement sur Mars, ed.Belfond

18.3.19

Nous mourons tous par petits bouts : SURPRISE !

Vient de paraître :
"Les milliers de photos prises pendant plus de trente ans ont toutes été volées et détruites par une personne qui voulait détruire mon âme en détruisant ces témoignages que sont les photographies. Elle oubliait que c'est la chasse qui est intéressante et pas la proie dans sa gibecière. Emportant les images de milliers de kilomètres traversés à pied. Emportant aussi l'image de mon visage de la vingtaine à la quarantaine. Je suis passé ainsi de l'analogique au numérique."
Si c'est pas du réchauffé ça !
Ben oui, oui oui oui oui, c'est de moi dont on parle !!!

Comme j'aime bien la précision, je tiens à signaler quelques inexactitudes. 
Les fautes d'orthographe ayant été sans doute corrigées par l'éditeur, il reste plusieurs erreurs d'opération : pas trente ans, mais 10731 jours, soit 29 ans, 4 mois et 18 jours de vie commune. C'est mathématiquement calculé par cet excellent outil. Ce qui ne peut faire évidemment de la vingtaine à la quarantaine. En ce qui me concerne, de16 ans à 45 ans et presque 6 mois.  Je ne pense pas avoir traversé des milliers de kilomètres à pied, quoique ...
Durant ce temps-là, ce n'était pas je mais tout le temps nous; nous avons parcouru l'existence, une belle existence, avec ses hauts, ses bas, tout de même beaucoup de hauts, tout de même une belle vie, de belles rencontres.
Mais en Mai 2005, un courriel qui traine et ...
Cocue, double-vie de l'autre depuis de longs mois. 
Ma pauv'dam, d'un banal !
Je n'ai pas eu besoin de photos pour me sentir l'âme sucée. 
Ben là j'avoue mon incompétence : quand après quinze jours on m'a demandé d'envoyer la moitié des CD et l'intégralité des DVD japonais en Belgique... j'avais des préoccupations plus ...
Ouais là, sûr, c'fut la guerre...

La prochaine fois, on fera comme ça quoi ...

Pour des références plus littéraires, je vous recommande :
2006 / Villa Amalia
2008 /Ales Beaupain 




Meurtre et Commandeur (84) : des goûts et des couleurs


"J'attendis. Il semblait qu'elle avait pris son agenda, qu'elle le feuilletait pour consulter son planning. Pendant ce temps, j'essayais de me souvenir des chansons du groupe féminin les Go-Go's. Je ne les trouvais pas aussi géniales que Mashiko le prétendait. Cependant peut-être avait-il raison, et c'était moi qui avait une conception du monde tordue."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.58, L'histoire d'un joli canal qui coule paisiblement sur Mars, ed.Belfond

17.3.19

Meurtre et commandeur (83) : courses

"Je jetai dans le caddie tout ce qui attira mes yeux : viande, poisson, légumes, lait, tofu... Puis je fis la queue à la caisse pour payer. Comme j'avais mon propre sac, je refusai celui en plastique qu'on me proposa à la caisse, économisant ainsi cinq yens. J'allais aensuite chez un marchand de vin discount et achetai un carton de vingt-quatre canettes de bière Sapporo. De retour à la maison, je rangeais mes achats, les déposais dans le réfrigérateur. Ceux qui devaient être surgelés, je les enveloppai d'un film et les mis dans le compartiment congélateur. pour les bières, j'en plaçais six au frais. Je mis ensuite à chauffer une grande casserole d'eau et fis cuire les asperges et le brocoli pour pouvoir les utiliser comme ingrédients dans une salade. Je préparai aussi quelques œufs durs"
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.58, L'histoire d'un joli canal qui coule paisiblement sur Mars, ed.Belfond

16.3.19

Meurtre et commandeur (82) : procédé


"- J'ai l'impression que tu me mènes un peu en bateau.
- Dans des films ou des romans, ça arrive pourtant souvent, non ?
- Arrête. Moi, quand je regarde des films ou des séries à la télé, dès qu'il est question d'amnésie, j'éteins à la seconde. je trouve que c'est un procédé un peu trop pratique et facile.
- Mais Hitchcock, lui aussi, s'est servi de l'amnésie."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.58, L'histoire d'un joli canal qui coule paisiblement sur Mars, ed.Belfond

14.3.19

Meurtre et Commandeur (81) : omelette

C'était une omelette d'une telle beauté que spontanément j'en aurais presque fait un croquis sur le vif. Mais je n'hésitais pas cependant à la couper en morceaux que j'enfournai en hâte. L'omelette n'était pas seulement belle, elle était délicieuse.
"Cette omelette est parfaite, " déclarai-je.
Menshiki se mit à rire.
"Mais non, j'en ai réussi de bien meilleures auparavant."
A quoi pouvaient-elles donc ressembler alors ? Peut-être à une super omelette volante qui disposait d'ailes magnifiques et qui ferait Tokyo-Osaka en moins de deux heures."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.56, Il semble qu'il y ait des blancs à combler, ed.Belfond

13.3.19

Meurtre et Commandeur (80) : quatre œufs

"Menshiki sortit quatre œufs, les cassa dans un bol, les battit rapidement avec des baguettes, ajouta du lait, du sel et du poivre. Et de nouveau remua le tout. Avec les manières d'un expert. puis il alluma le gaz, fit chauffer une petite poêle, y fit fondre un peu de beurre. Il trouva dans un tiroir une spatule, et il finit ainsi de cuire l'omelette avec maestria.
Comme on pouvait s'y attendre, la méthode de Menshiki pour concocter une omelette était parfaite. Elle aurait pu passer telle quelle dans une émission culinaire à la télévision. A voir sa façon de faire, les ménagères de tout le pays en auraient soupiré d'admiration, à coup sûr. Qu'il prépare une omelette ou n'importe quoi d'autre, il était incroyablement élégant, n'oubliait rien, sans compter qu'il était très efficace et délicat. Je ne pouvais que regarder le spectacle avec admiration. L'omelette fut bientôt transférée sur une assiette, posée devant moi avec du ketchup.
C'était une omelette d'une telle beauté que spontanément j'en aurais presque fait un croquis sur le vif. Mais je n'hésitais pas cependant à la couper en morceaux que j'enfournai en hâte. L'omelette n'était pas seulement belle, elle était délicieuse.

"Cette omelette est parfaite, " déclarai-je.
Menshiki se mit à rire.
"Mais non, j'en ai réussi de bien meilleures auparavant."
A quoi pouvaient-elles donc ressembler alors ? Peut-être à une super omelette volante qui disposait d'ailes magnifiques et qui ferait Tokyo-Osaka en moins de deux heures."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.56, Il semble qu'il y ait des blancs à combler, ed.Belfond

12.3.19

Meurtre et Commandeur (79) : pommes

"Pendant que je buvais, il dénicha dans le réfrigérateur quelques pommes qu'il éplucha. Sa façon de manier son couteau était rapide et habile. Tout en l'admirant, j'observais vaguement ses gestes. Les pommes ainsi épluchées et disposées sur une assiette par ses  soins semblaient raffinées, on ne peu plus élégantes.
j'en engloutis trois ou quatre. les pommes étaient délicieuses, au point que ce fruit m'apparut sous un jour nouveau. l'impression de découvrir pour la première fois qu'une pomme était aussi savoureuse. J'étais empli d'une profonde gratitude envers le Créateur qui avait eu l'idée de nous octroyer un fruit tel que la pomme."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.56, Il semble qu'il y ait des blancs à combler, ed.Belfond

11.3.19

Meurtre et Commandeur (78) : Donna Anna


"En arrière-plan, la lumière de la lanterne dessinait sur la paroi rocheuse une ombre vacillante, celle de sa silhouette nette, démesurément agrandie.
"Je vous attendais" "
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.54, C'est très long l'éternité ed.Belfond

Nous mourons tous par petits bouts : paysage


"En vieillissant il devient de plus en plus difficile de s'arracher à la splendeur du paysage qu'on traverse. La peau usée par le vent et par l'âge, distendue par la fatigue et les joies, les différents poils, larmes, gouttes, ongles et cheveux qui sont tombés par terre comme des feuilles ou des brindilles mortes, laisse passer l'âme qui s'égare de plus en plus souvent à l'extérieur du volume de la peau. le dernier envol n'est à la vérité qu'un éparpillement. plus je vieillis, plus je me sens bien partout. Je ne réside plus beaucoup dans mon corps. Je crains de mourir quelque jour. Je sens ma peau beaucoup trop fine et plus poreuse. Je me dis à moi-même : Un jour le paysage me traversera."
Pascal Quignard, Terrasse à Rome, ch.XXII, ed Folio.

10.3.19

Meurtre et commandeur (77) : entre la sixième et la huitième


J'imaginai le paysage de Vienne. Les valses de Vienne, la Sachertorte bien sucrée, le rouge et le noir des croix gammées flottant sur le toit des bâtiments.
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.53, C'était peut-être un parapluie, ou peut-être un tisonnier, ed.Belfond

9.3.19

Meurtre et commandeur (76) : balai, tisonnier ou parapluie


"en buvant mon café et en mordant dans mon toast croustillant, je m'apprête à écouter cette musique. Le disque tout noir, de la maison de disques brittanique Decca. je pose le lourd vinyle sur la platine et abaisse lentement l'aiguille de la tête de lecture. Le Philarmonique de Vienne sous la baguette de Georg Solti. Son exécution fluide et délicate. "Même un bala!, je suis capable de le décrire en musique", s'était targué Richard Strauss, au faîte de sa gloire. Non ce n'était peut-être pas un balai. C'était peut-être un parapluie, ou peut-être un tisonnier? Peu importe. Mais comment pouvait-il vraiment décrire un balai avec de la musique ?"
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.53, C'était peut-être un parapluie, ou peut-être un tisonnier, ed.Belfond

8.3.19

Meurtre et Commandeur (75) : lever de sourcil

    
       
    
Très cool
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.51, C'est le moment maintenant, ed.Belfond

7.3.19

Meurtre et Commandeur (74 bis) : mémoire visuelle


"Mes souvenirs visuels sont d'une exactitude rare et par ailleurs ils sont durables. Ce véhicule , par son allure poussiéreuses ainsi que par d'autres caractéristiques minuscules, mais spécifiques, ressemblaient comme deux gouttes d'eau à la voiture que je gardais en mémoire"
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.49, Une foule innombrable de vivants et de morts, ed.Belfond

5.3.19

Meurtre et Commandeur (74) : dysharmonie


C'était un fond sonore particulièrement mal assorti à notre conversation.
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.48, Les Espagnols, habitués aux eeaux calmes de la Méditerranée, ed.Belfond

4.3.19

Meurtre et Commandeur (72) : Vienne


Cela avait été, semble-t-il, une interprétation extraordinaire, splendide. C'est l'un des rares épisodes de ses années de Vienne dont il m'ait directement parlé.
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.48, Les Espagnols, habitués aux eeaux calmes de la Méditerranée, ed.Belfond

3.3.19

Meurtre et Commandeur (71) : Double Face


Il y a bien un super-vilain qui a deux visages tout à fait différents, tu sais ?
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.48, Les Espagnols, habitués aux eeaux calmes de la Méditerranée, ed.Belfond

2.3.19

Meurtre et Commandeur (70) : face A face B


Un choix très judicieux pour quelqu'un de socialement évolué.
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.48, Les Espagnols, habitués aux eeaux calmes de la Méditerranée, ed.Belfond

1.3.19

Meurtre et Commandeur (69) : cassettes


"Dans cette voiture, on dirait que l'évoulution s'est arrêtée"
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.48, Les Espagnols, habitués aux eeaux calmes de la Méditerranée, ed.Belfond