« Les plaines de Takawara, de Mina,d’Ashita, de Sonowara, de Hagiwara, d’Awazu, de Nashi, d’Unaiko, d’Abe, de Shino. »
Sei Shônagon, Notes de Chevet
Mes notes de chevet :
il est sûr que Sei Shônagon ne reconnaîtrait certainement pas les plaines qu’elle aimait. Pour moi, née dans un pays de montagnes et de mer, le mot plaines ne m’évoque rien qu’un souvenir d’enfance : celui de la maîtresse, lors d’un contrôle de géographie, retournant la grande carte physique de France du côté de la carte muette, et désignant de sa longue baguette en canne les noms des plaines qu’il fallait replacer et dont les noms peuplaient ma cervelle : « Bassin Parisien, Bassin Parisien, Sillon Rhodanien... » : des taches vertes sur la carte, alors que les plateaux étaient ocres et les montagnes brunes...
il est sûr que Sei Shônagon ne reconnaîtrait certainement pas les plaines qu’elle aimait. Pour moi, née dans un pays de montagnes et de mer, le mot plaines ne m’évoque rien qu’un souvenir d’enfance : celui de la maîtresse, lors d’un contrôle de géographie, retournant la grande carte physique de France du côté de la carte muette, et désignant de sa longue baguette en canne les noms des plaines qu’il fallait replacer et dont les noms peuplaient ma cervelle : « Bassin Parisien, Bassin Parisien, Sillon Rhodanien... » : des taches vertes sur la carte, alors que les plateaux étaient ocres et les montagnes brunes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire