lundi 30 août 2010, par
« Le recueil de dix mille feuilles.
Le Recueil ancien et moderne
Le Recueil choisi postérieur »
Sei Shônagon. Notes de Chevet.
photo Hatsuo Adachihara
Mes notes de chevet :
Lorsque je pense à un recueil de poèmes, c’est ma mère que je vois. Ou plutôt que j’entends. Quand j’étais enfant, elle aimait à me réciter, alors que nous étions toutes deux dans la cuisine, les poèmes qu’elle avait appris à l’école. Ma mère, 89 ans cette année, n’a aucun diplôme. Meilleure élève de sa classe, elle avait été mise au travail dès le CM2 fini, malgré l’intervention de son instituteur venu au logis familial plaider sa cause pour la maintenir jusqu’au certif. Mais elle se souvenait je crois d’à peu près tous les poèmes qu’elle avait appris : je me souviens du Lac de Lamartine, et de nombreux poèmes de Victor Hugo.
« Donne lui tout de même à boire, dit mon père »
Ça sonnait bien, dans la cuisine...
Le Recueil ancien et moderne
Le Recueil choisi postérieur »
Sei Shônagon. Notes de Chevet.
photo Hatsuo Adachihara
Mes notes de chevet :
Lorsque je pense à un recueil de poèmes, c’est ma mère que je vois. Ou plutôt que j’entends. Quand j’étais enfant, elle aimait à me réciter, alors que nous étions toutes deux dans la cuisine, les poèmes qu’elle avait appris à l’école. Ma mère, 89 ans cette année, n’a aucun diplôme. Meilleure élève de sa classe, elle avait été mise au travail dès le CM2 fini, malgré l’intervention de son instituteur venu au logis familial plaider sa cause pour la maintenir jusqu’au certif. Mais elle se souvenait je crois d’à peu près tous les poèmes qu’elle avait appris : je me souviens du Lac de Lamartine, et de nombreux poèmes de Victor Hugo.
« Donne lui tout de même à boire, dit mon père »
Ça sonnait bien, dans la cuisine...