Voilà bien longtemps que je n'avais pas senti le parfum de l'été. L'odeur de la marée, le bruit des sirènes au loin, la sensation de la peau des filles, les bouffées citronnées de l'après-shampooing, la brise du soir, les espoirs incertains, et puis les rêves de l'été...
Mais comme sur une feuille de papier-calque qui s'est un peu décalée, toute chose était légèrement mais inexorablement différente de ce qu'elle avait été dans le passé.
Ecoute le chant du vent, MURAKAMI Haruki, ch. 35
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