3.9.12

La course au mouton sauvage (20)


"Je sortis du débarras une vieille guitare que j'eus un mal fou à accorder, et jouai quelques vieux morceaux. Midi sonna tandis que je m'exerçais en écoutant Benny Goodman dans Airmail Special. Je glissai une épaisse tranche de jambon dans mon pain artisanal qui avait déjà durci et ouvris une boîte de bière."
La course au mouton sauvage, MURAKAMI Haruki, ch VIII, la course au mouton sauvage (III), 9. Le visible et l'invisible dans le miroir.

2 commentaires:

  1. Anonyme6:00 AM

    Quand je te disais qu'ils ne mangent jamais japonais typique ....

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  2. Cher anonyme,

    Qui sont" ils" ?
    En ce qui concerne les héros des autres romans, ils cuisinent la plupart du temps japonais. De toute façon, pourquoi manger japonais typique, c'est signe de quoi ? et ne pas manger japonais typique, c'est signe de quoi ?
    De toute façon, comme tous les romans de Murakami sont totalement fantaisistes, je ne vois pas pourquoi ils ne le seraient pas aussi pour l'alimentation. Et dans la réalité, personne n'est aussi boulimique, en particulier l'auteur qui est coureur de marathon !

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