Hier, après avoir monté le chemin du Paradis jusqu'à Gourdon, cafés (excellent) et bien mérité. En guise de règlement et pour alléger ma descente, me voici attrapant six pièces de 50c pour régler, et voici le tirage dans mon porte-monnaie.
Je ne sais si mon compagnon, japonais, peut comprendre l'émotion qui m'a saisie en observant les pièces sur la table. Mais je sais que j'irai voter le 7, en souvenir du temps où les pièces ne pouvaient qu'être identiques, en ce lieu où toutes ces nationalités sont représentées pourtant devant ce café, s'arrêtant devant des étals dérisoires de sucettes, même si elles n'ont pas gravi le chemin du Paradis.
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Certes, voter est un devoir à respecter... Mais avons-nous vraiment un choix...? La possibilité de nous serrer les coudes, les mains, pour soutenir les plus faibles d'entre nous nous est-elle offerte?
RépondreSupprimerLe Petit Page, qui, malgré le doute, ne s'abstiendra pas...mais sans y croire...
Je pense que la question du choix est un autre problème. Elle se pose aussi aux autres niveaux des gouvernements (ville, pays). Pour moi, cela est complètement différent de mon sentiment d'appartenir à l'Europe, et donc d'en accomplir les devoirs de citoyenne.
RépondreSupprimerAmitiés