3.7.11

Mes notes de chevet, 58. Choses qui paraissent pitoyables


 

Où il est beaucoup question de pluie.
« À tout considérer - on est moins malheureux en été qu’en hiver. »
Sei Shônagon, notes de chevet
Hiroshige, Le pont Ohashi

mes notes de chevet : Cette semaine, pourtant par temps sec, le quotidien m’a paru grandement pitoyable. Cortège de fin d’année scolaire avec fin de règne, petits règlements de compte, mesquineries sans fin.
Heureusement, l’autre jour, j’ai reçu par la poste les Notes de l’Oreiller, un exemplaire hors commerce d’une nouvelle édition de l’œuvre de Sei Shônagon, de 1928, dédicacé par les traducteurs Kuni Matsuo et Emile Steinilber Oberlin. Ce fut si bon que dans ma mémoire, les piteux en furent liquéfiés.


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