(...) L’étang de Sarusawa. Un empereur, ayant entendu dire qu’une uneme s’y était jetée, serait allé, à ce que l’on raconte, voir cet étang. Cela me charme, et il est inutile de dire combien je suis émue que Hitomaro ait chanté les cheveux dénoués flottant sur l’eau...
L’étang de Kagami. L’étang de Sayama. Peut-être trouve-t-on celui-ci joli parce que l’on se rappelle, charmé, la poésie sur la bardane d’eau.
Sei Shônagon, Notes de chevet
Hiroshige
Mes notes de chevet : Mes étangs sont peuplés d’oiseaux : canards colvert du bout du canal de Périgueux, voisinant avec quelque mulard rescapé d’une loterie, aquarelles de flamants roses à Bages, ou minuscules grêbes en plongée au Canet, hérons en migration perchés sur les peupliers de Sigoulès, éclair bleu du martin pêcheur depuis une barge à Biscarosse.
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