20.6.16

Asher Lev (1) : Psaume 148


"Je le dessinai aussi quand il chanta pour la première fois "Yoh Ribbon Olom", la mélodie chère à son père. C'était pendant le repas du shabbat, quatre jours après la mort de sa mère. Un air lancinant qui disait toute la souffrance et l'espoir. "Yoh ribbon olom, ribbon olom veolmayoh", chantait-il doucement, les yeux clos, la voix tremblante. Il se balançait doucement d'avant en arrière, du dossier de la chaise au bord de la table. "Ant hu malka, melech melech malchayoh..." Puis il se tut sans arrêter de se balancer. Il y eut un long silence et il reprit, tremblant "Ovad gevurtaich..." Des larmes coulaient de ses yeux clos. Ma mère baissa les yeux. Je regardais mon père. Ma mère posa sa main sur la mienne.
Longtemps cette mélodie m'obséda. Sans relâche, je le dessinais, en train de la chanter.
Je m'appelle Asher Lev, ch.1, Chaïm Potok

1Louez l'Eternel! Louez l'Eternel du haut des cieux! Louez-le dans les lieux élevés!
2Louez-le, vous tous ses anges! Louez-le, vous toutes ses armées!
3Louez-le, soleil et lune! Louez-le, vous toutes, étoiles lumineuses!
4Louez-le, cieux des cieux, Et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux!
5Qu'ils louent le nom de l'Eternel! Car il a commandé, et ils ont été créés.
6Il les a affermis pour toujours et à perpétuité; Il a donné des lois, et il ne les violera point.
7Louez l'Eternel du bas de la terre, Monstres marins, et vous tous, abîmes,
8Feu et grêle, neige et brouillards, Vents impétueux, qui exécutez ses ordres,
9Montagnes et toutes les collines, Arbres fruitiers et tous les cèdres,
10Animaux et tout le bétail, Reptiles et oiseaux ailés,
11Rois de la terre et tous les peuples, Princes et tous les juges de la terre,
12Jeunes hommes et jeunes filles, Vieillards et enfants!
13Qu'ils louent le nom de l'Eternel! Car son nom seul est élevé; Sa majesté est au-dessus de la terre et des cieux.
14Il a relevé la force de son peuple: Sujet de louange pour tous ses fidèles, Pour les enfants d'Israël, du peuple qui est près de lui. Louez l'Eternel!

Psaume 148, trad. Louis Second

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