"Elle pleurait énormément. Des larmes aussi larges que ses yeux ruisselaient de tous côtés. Son nez aussi coulait. M.Espinoza lui tendit un mouchoir. Un mouchoir ne suffisait pas. Un garot aurait été plus approrrié. Frédelle pensa qu'elle allait pleurer ainsi jusqu'à se dessécher entièrement. Elle n'imaginait pas que cela pût s'arrêter. Il fallait qu'elle se vide, il n'y avait pas d'autre possibilité. A quelques temps de là, les pompiers viendraient recueillir les restes de son corps. Un petit paquet rabougri.
Agnès Desharte, le principe de Frédelle, ch.2, éditions de l'Olivier
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