Dans chaque paire de socques japonaise, l'une des deux fait, en marchant, un bruit légèrement différent de l'autre, de même que "kring" est légèrement différent de "krang". De sorte que l'écho des pas d'un marcheur a un rythme alterné de tons. Sur le trottoir d'une gare, par exemple, le son acquiert une sonorité immense. Et la foule se met parfois inconsciemment à marcher au pas, d'où résulte le plus drôle des sons traînants de bois imaginable.
Lafkadio Hearn, Ma première journée en Orient , fin du chapitre 5
Plus que le son des socques, c'est celui des fûrin qui m'a profondément marquée, dès mon premier jour sur le sol japonais, le 9 juillet 2008, à Tôkyô, Asakusa...
RépondreSupprimerLe Petit Page, qui, après son premier retour du Japon, "vira" toute la musique et les sons encombrant son ordi...
Que dire...? Si ce n'est que j'aime ce pays, et ses habitants, grâce à qui les cinq sens reprennent leurs sens délicats!
Et moi, le 1er son qui m'a marque dans ce pays, c'est le petit moteur tof-tof-tof du mini-ferry qui faisait la navette entre la ville d'Onomichi (Hiroshima-ken) et l'ile d'en face....juillet 1984, ca fait un bail !
RépondreSupprimerSalut
RépondreSupprimerPour moi ce qui m'a le plus surpris, c'est l'intonation des conducteur de train. "tsugi ha meguro, meguro desgozaimsu" :)
Coucou !
RépondreSupprimerPour continuer sur ce joli thème, je dirai pour ma part que j'ai été particulièrement marquée par la petite musique mélancolique qui s'échappe des feux rouges quand on peut traverser, sur fond de vacarme de cigales. Je ne peux pas l'entendre sans être saisie à nouveau par l'effet de nouveauté que m'a fait le Japon, quand j'y ai mis les pieds pour la première fois, au plus fort de l'été, il y a cinq ans...