14.1.10

Des agrafes

"
"Les agrafes ont sauté, dit-elle soudain, comme si elle parlait toute seule.
-Les agrafes ?
-Oui. Les agrafes qui nous reliaient tous les trois sont parties. C'est irrémédiable."
Je me demandais quel bruit cela pouvait bien faire quand les agrafes d'une famille sautaient. Un petit chuintement comme quand on extrait le noyau d'un fruit ? Ou alors une explosion semblable à celles qui se produisent au cours de réactions chimiques ?  "
La piscine, Yôko Ogawa 

6 commentaires:

  1. Mieux vaut peut-etre ne pas le savoir, ma chere Dvorah ! ;0))
    Bisous a toi, et a ta miss aussi, hein !

    RépondreSupprimer
  2. Un des premiers livres japonais que j'ai lu...après quelques Murakami, et Taniguchi, bien sûr... Et ma première impression fut qu'il n'était pas japonais...je ne sais plus pourquoi...!

    Le Petit Page, qui part faire du ski en chaussettes dans "Cent vues du Mont Fuji", d'Hokusai-sama...

    RépondreSupprimer
  3. Merci Flo !
    Petit Page, c'est tout-à-fait normal, ce n'est pas un japonais, c'est une japonaise !
    ;-)

    RépondreSupprimer
  4. Salut

    de quelles agrafes s'agit-il?

    RépondreSupprimer
  5. c'est comme ça, l'auteur n'en dit pas plus...

    RépondreSupprimer
  6. Les agrafes .... dont la courbe métallique se détend et s'agrandit jusqu'à ne plus rien retenir, mais auxquelles on peut faire reprendre forme; pour un temps.
    Ou les agrafes fermées de force qui ne contiennent plus les chocs de trop d'émotions, de sentiments trop gros, trop forts, trop contradictoires de personnes qui grandissent côte à côte mais pas forcément à l'unisson.

    Ah, j'adore ce passage....Merci Dvorah!

    RépondreSupprimer