31.10.08
Le son du Japon, 28 : des bulles à Shinjukugoen
Là j'exagère : il n'y a rien de plus silencieux que des bulles de savon !
30.10.08
Pas Hokusai : moi, et le mont Fuji, 1 !
Eh oui, ça y est enfin, et de justesse (voir à gauche du mont ;-))
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Au pays des kakis et des tatamis
En ce moment, il est bon de se promener dans les vergers de kakis. Il y a des plaqueminiers partout, avec des kakis de toutes les formes : plats, ronds, pointus. Dans un verger, nous avons parlé avec un paysan qui vendait sa production; quand nous lui avons annoncé que c'était le premier jour de nos noces japonaises, il nous a offert un grand sac de fruits !
Ce matin, en errant dans les rues de Aikawa, mon village, nous avons rencontré un fabricant de tatamis. Quand il a vu que je regardais son travail, il m'a offert spontanément un grand carré de tatami, au moins 30x30, gainé sur les bords. Il nous a racontés qu'en se promenant en Allemagne, un artisan, voyant ce japonais, lui a offert un peu de sa production pour lui faire plaisir. Aussi, en me voyant, a t-il décidé de rendre en quelque sorte la pareille.
Ce pays me réserve son lot de bonnes surprises. Souvent, je m'y sens bien .
Le son du Japon, 27 : Snoopy superstar
A Harajuku, pour Halloween, seul char du défilé ; Je n’ai pas compris pourquoi cette femme a tellement insisté pour que la couverture rouge en laine polaire couvre les genoux de Snoopy. Il me semblait déjà bien chargé de fourrure et il faisait très chaud...
28.10.08
Le son du Japon, 26 : Halloween à Harajuku
Où le Japon essaie d'être brésilien...
Ouverture de la parade pour les enfants d'Halloween à Harajuku.
27.10.08
Le son du Japon, 25 bis : pendant ce temps...
... juste en face, ils travaillent.
Le son du Japon, 25 : parc de Ueno la nuit
Dans une des allées de Ueno, des lampions allumés représentant des estampes d'Hiroshige. Une valise qui roule, les grillons de l'automne. Centre de Tokyo la nuit.
26.10.08
Entracte : le son de la Suisse
Aéroport de Zurich, entre aérogare A et D. Qui dira que les Suisses n'ont pas d'humour ?
19.10.08
Hokusai et le mont Fuji, semaine 26
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15.10.08
Attendre, c'est espérer.
Il y a deux mois, mes amis Olivier et Françoise m'ont fait choisir notre cadeau de mariage. Sur leurs murs. Dans ce paquet, fait de ses mains, il y a deux dessins à l'encre d'Olivier, deux paysages urbains, dans des cadres anciens en bois ciré. Olivier m'a interdit de l'ouvrir avant l'arrivée d'Hatsuo. En rentrant de chez eux, j'ai posé le paquet sur le buffet du salon et il n'en a plus bougé. Olivier est très malade. Je tiendrai parole. Le paquet attend sur le buffet du salon. Quand Hatsuo entrera dans la maison, la première chose que nous ferons est d'ouvrir ce paquet. Nous téléphonerons ensuite à Olivier et Françoise pour les remercier. Puis nous irons les voir pour les embrasser tous les deux. Nous serons quatre à trinquer au champagne.
Pour lutter contre la nostalgie nippone, 4
12.10.08
Appaloosa
Il me fallait un remède radical à ma très très mauvaise humeur du jour. Le voici. Superbe, parfait, rien à rajouter. C'est un film de Ed Harris. Et en plus il y a Ed Harris dedans. Et Viggo Mortensen et même Jeremy Irons !
11.10.08
Hokusai et le mont Fuji, semaine 25
Koishikawa yuki no ashita (Neige matinale à Koishikawa)
Cela me rafraîchit. Ici, dehors, 32 °C.
Cet été, j'ai été bouffée par les moustiques à Koishikawa. On ne voyait plus le mont Fuji, mais il y avait des hérons
Cela me rafraîchit. Ici, dehors, 32 °C.
Cet été, j'ai été bouffée par les moustiques à Koishikawa. On ne voyait plus le mont Fuji, mais il y avait des hérons
9.10.08
Kippour
Cette année, deux lettres me sont parvenues, deux lettres apparentées d’une étrange manière en de multiples points communs.
Deux lettres d’êtres chers.
Deux lettres écrites dans le secret, inavouables.
Deux lettres qui ne m’étaient pas destinées. Il est toujours singulier de lire une lettre qui ne vous est pas destinée ; habituellement nous le faisons dans le secret, lumière éteinte, entre deux portes, pour ne pas être surpris en flagrant délit de curiosité.
Mais «lettres ouvertes » en quelque sorte : lettres adressées à quelqu’un d’autre, à l’autorité, mais que je devais pourtant lire, car c’est ainsi la tradition.
Deux lettres, qui n’étaient pas écrites par ceux qui pourtant les signaient. Le vocabulaire, le style du nègre commanditaire en était transparent jusqu’à l’outrance, jusqu’à l’invraisemblance.
Deux lettres écrites sous la pression, cette pression affective du chantage aux sentiments.
Deux lettres inutiles. D’une inutilité tellement crasse (formule tellement adéquate, je me demande qui l’a inventée) qu’elles se détournent de leur but, et même se retournent contre leur auteur.
Deux lettres douloureusement reçues, évidemment. Qui laisseront trace, évidemment.
Pourtant, deux lettres différentes.
La première, lettre d’hiver. L’auteur en est adulte, on dit « adulte consentant », ces mots sonnent étrangement ici. Je pense souvent à lui, à comment il doit se sentir. L’acte est impardonnable plus par la vérité défigurée qu’il véhicule que par la trahison qu’elle révèle. J’ai perdu un ami que je croyais fidèle, il me reste le souvenir de beaux moments. Je pense souvent à lui, à comment il doit se sentir. Peut-être pas si mal que cela, et je me serais trompée sur lui. Ceci reste pour moi un mystère.
La deuxième d’été. L’auteur en est enfant. Même exercice de dictée. Même contenu futile, inutile. Même mensonge et manipulation. Je ne me demande pas si cela laissera des traces. Car malheureusement je le sais. Bien sûr, j’ai compris le désarroi, le chagrin, la panique de l’enfant acculé. Je souffre comme s’il était mien. Le destin d’un enfant est terrible à qui l’on demande le choix de Sophie. Quand celui qui le demande est personne ayant autorité sur lui. Le destin d’être mère est terrible : ne pas pouvoir protéger son enfant de ceux qui lui veulent du mal est déjà dur à avaler ; ne pas pouvoir protéger son enfant de ceux qui lui veulent du bien est plus terrible encore.
L’épreuve a été éprouvante, pléonasme. Nous la surmonterons, certitude. Parce que les lettres ne sont que des lettres, que les photocopies sont encore plus éphémères au temps.
Aujourd’hui c’est Kippour, le jour du résultat du grand examen, sondage de la rate et du foie. Ce soir nous serons sous mon talit et une nouvelle année commencera pour nous. En confiance. Ensemble.
6.10.08
Yaourt au thé vert
Le résultat est très bon !
Recette :
1litre de lait entier
1 pot de yaourt nature
1 sachet de boisson au thé vert (photo, vendu en France dans les épiceries asiatiques). C'est à base de matcha et de sucre.
Mélanger et mettre en yaurtière selon le procédé habituel.
La prochaine fois j'essaie avec du vrai matcha...
Recette :
1litre de lait entier
1 pot de yaourt nature
1 sachet de boisson au thé vert (photo, vendu en France dans les épiceries asiatiques). C'est à base de matcha et de sucre.
Mélanger et mettre en yaurtière selon le procédé habituel.
La prochaine fois j'essaie avec du vrai matcha...
5.10.08
Des yaourts et de leurs délices
Avec ma yaourtière, j'ai réalisé deux merveilles :
le yaourt à la noix de coco
le yaourt au lait concentré sucré
Ca vaut le coup d'acheter la yaourtière rien que pour les goûter, ou alors passez chez moi (mais prévenez avant, il faut 15h entre fabrication et dégustation !)
Je suis en train de tester le yaourt au thé vert, dont j'ai eu l'idée. Je vous tiens au courant
le yaourt à la noix de coco
le yaourt au lait concentré sucré
Ca vaut le coup d'acheter la yaourtière rien que pour les goûter, ou alors passez chez moi (mais prévenez avant, il faut 15h entre fabrication et dégustation !)
Je suis en train de tester le yaourt au thé vert, dont j'ai eu l'idée. Je vous tiens au courant
4.10.08
Matins d'automne
Il fait tout à fait nuit le matin quand je me lève. Au petit déjeuner, c'est comme ça :
Mais quand je pars au travail, c'est comme ça
Mais quand je pars au travail, c'est comme ça
Offrandes douces
Jeudi, j'ai eu droit à une petite offrande très agréable de deux de mes mamans d'élèves. Styles différents, plaisir des yeux et délices du palais. Je plaide coupable de cet abus de biens sociaux, mais j'ai partagé, promis. Avec vous aussi, mais malheureusement, vous n'aurez pas le goût du miel...
2.10.08
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