4.11.18

Chroniques désordonnées au pays nippon de l'olive et autres délices (1) : thé hojicha

Pendant mon voyage au Japon, j'ai pris beaucoup de photos mais je n'ai eu ni le temps ni l'envie de faire une chronique. Mon ami Alain l'a fait tellement bien à ma place !
Maintenant que je suis rentrée, déjà nostalgique, ayant vidé une valise pleine de trouvailles, c'est le moment de me replonger dans mes souvenirs tout frais.
Ce matin, Hatsuo a décidé d'ouvrir le paquet de thé Hojicha que nous avons rapporté de Kurashiki.

Le thé Hojicha, comme l'indique Wikipedia, c'est un thé au départ assez quelconque, mais torréfié, il a un goût très particulier que j'apprécie beaucoup. Comme de plus il a un taux de caféine très faible, on peut en boire à tout moment. Il parait qu'il s'allie parfaitement aux sushis. Mais dans les sushiyas du Japon, c'est du thé vert en poudre que l'on boit, et j'en ai rapporté aussi, et même une version délicieuse avec du lait ( ce doit être chimique au possible, c'est ça l'avantage de ne pas savoir lire les compositions en Japonais )
Mon thé Hojicha, c'est le joli sachet en papier kraft.  Nous l'avions repéré dans notre guide pour Kurashiki et nous cherchions la boutique. Les gens ont été adorables : tout le quartier s'est rassemblé pour nous trouver la boutique de thé, les gens s'interpelant de boutique en boutique et formant un mini-attroupement avec force discours dont je ne captais rien mais dont Hatsuo ne ratait pas un mot. La boutique est tenue par le fabriquant lui-même, que j'ai hésité à photographier et pourtant c'était un très beau vieux monsieur et sa boutique était très belle, comme toutes les boutiques de Kurashiki et quasi Kurashiki toute entière. Mais le monsieur est moderne, il a un beau site internet avec la photo de sa jolie boutique. Il vend son sac de thé avec le mode d'emploi, très joli lui aussi :

et pour les gaijins aussi, au verso :


Nous sommes arrivés à Kurashiki de nuit, et nous avons erré dans la ville endormie. C'était déjà très joli, le long du canal les très belles maisons. Finalement, certaines choses étaient familières : au restaurant, de la poutine, mais servie sur un lit de tofu; grâce au conseil d'Hatsuo, j'ai pu aussi consommer du poisson de saison, mais je ne connais pas son nom.


Le lendemain, l'atmosphère diurne était différente, très animée. 
Toutes les boutiques ouvertes, et en même temps une qualité de l'architecture et des productions que j'ai rarement rencontrée dans les autres petites villes que j'ai visités. 


Nous n'avons pas fait que les boutiques, mais visité aussi la très belle demeure d'un négociant en riz, la maison Ohashi, qui est presque un quartier en elle-même; 




il y avait un pavillon de thé donnant sur un jardin 

et une employée voyant notre intérêt n'a pas lésiné sur les moyens


Toute la ville est pleine de magasins d'artisans, d'authentiques créateurs en tout genre. A la boutique face au magasin de thé, tatami and co, j'ai failli craquer pour un service à soba tête à tête, avais aussi envie d'acheter tous les balais, mais finalement j'ai acquis un couvre-livre pour mon Murakami, avant de m'apercevoir que mon Murakami il est trop grand ;-)


Nous avons aussi été invités à visiter une exposition d'un professeur et de ses élèves en couture, où il y avait de véritables merveilles (vous remarquerez l'adorable franponais). 

J'ai été autorisée exceptionnellement à faire une photo.

Il y aussi une foule de créateurs de vêtements, car à Kurashiki on fabrique du denim, des jeans, et autres variations. Même le Point en parle. Il y avait de magnifiques pièces très originales, dans tous les genres. Je me suis contenté de craquer sur un petit sac très rigolo.

J'avoue avoir quitté Kurashiki à regret, sans avoir pu visiter à mon gré l'ensemble de la ville, car nous devions prendre train et bateau pour les îles. Je compte bien y retourner, ce qui sera sans doute possible puisqu'elle se trouve sur la ligne de Shinkansen entre Osaka et les grandes villes plus au sud ...





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