16.2.13

Chroniques de l'oiseau à ressort (72) : coin coin protecteurs

"Alors, disons que personne ne m'a vue. J'étais toute seule, me baignant dans le clair de lune. De temps en temps, je fermais les yeux, en pensant à la famille canard endormie près de l'étang. Et je pensais à ce sentiment de bonheur tout chaud qu'on avait bâti en commun dans la journée, la famille canard et moi. Les canards, tu vois, ce sont les talismans qui me protègent."
MURAKAMI Haruki, Chroniques de l'oiseau à ressort, 3e partie l'oiseleur, ch. 38 : La famille canard; l'ombre des larmes (le point de vue de May Kasahara, VII)

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