Nous n'avions besoin ni de sucre, ni de lait, ni de citron ou de quoi que ce soit d'autres pour ce thé. Tel qu'il était, il était parfait. La température était également idéale. Le thé lui-même était fort, parfumé, ardent et raffiné. Il contenait quelque chose qui calmait, apaisait et caressait les nerfs. Un ajout n'aurait fait qu'amoindrir sa perfection, tout comme la lumière du soleil dissout l'épais brouillard matinal.
MURAKAMI Haruki, La cité aux murs incertains, ed. Belfond, deuxième partie, chapitre 36.
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