Concentré et grâce à une horloge interne spéciale, M. Koyasu semblait connaître le moment optimal pour que le thé soit prêt. Pour cela, il n'avait nul besoin d'aiguilles sur sa montre.
Lorsque cet instant-là était arrivé, M. Koyasu, comme libéré d'un sortilège, a abandonné sa posture rigide et il est passé à l'action. Il a versé le thé dans les deux tasses préchauffées, il en a pris une, en a inhalé le parfum jusqu'à ce que les informations neuronales soient transmises à son cerveeau et, enfin, il a hoché la tête de satisfaction. Les différents étapes avaient été franchies avec succès.
"Ah...oui, il m'a l'air bon. Je vous en prie, buvez", a t-il déclaré
MURAKAMI Haruki, La cité aux murs incertains, ed. Belfond, deuxième partie, chapitre 36.
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