Dans Térouma, tous les détails de la construction de l'Arche Sainte sont minutieusement décrits. Toutes les matières sont des plus précieuses : or, bois précieux, étoffes précieuses, sculptures monumentales. La description en est presque lassante : tous ces détails ont-ils encore un sens pour nous, en intérêt pour ce monument si précieux, si chargé, totalement disparu et pas vraiment au programme de reconstruction. Pourtant, parmi tout cela, un petit détail, tout simple : sur une table en bois précieux, aux mesures exactes, recouverte d'or pur, bordée d'or, chassis bordé d'or, anneaux d'or pour les pieds, barres pour la porter en bois précieux recouvert d'or, toutes les pièces sont en or. Tout cela pour quel usage ?
(25; 30) : "Et tu placeras sur cette table des pains de proposition, en permanence, devant moi" Du pain. Bien sûr, nous lirons plus loin que ces pains sont en fleur de farine. Mais tout de même. Du pain. En ce temps de manne céleste, le cœur du trésor de la table est le pain. L'irremplaçable pain que même non levé on se devait d'emporter en quittant l'Egypte. Le pain, absent d'aucunes fêtes. Le pain, la nourriture que l'on ne peut refuser même à un pauvre. Le pain, cuit au four ou simplement à la chaleur du sable du désert. Le pain.
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