22.1.21

En cheminant avec la parasha (16) : Bo : et ça continue encore et encore

                                                    La mort du fils de Pharaon, tableau de Lawrence Alma-Tadema
 

Tu croyais avoir tout vu ? Il paraît bien que non ! Et on le répète trois fois, comme si tu ne pouvais t'en rendre compte toi-même : tout ce que la grêle a épargné, les sauterelles le détruisent en créant leur nuit de myriades... à laquelle succède une nuit de trois jours, mais de toute façon que reste-t-il à voir ? 

Enfin pour finir on te parle de la mort de tout premier-né, animaux compris. Comme s'il restait encore des animaux, ou des chiens pour aboyer. De toute façon, tes cris couvriront leurs gémissements quand ton fils ainé mourra devant toi, car tu n'avais plus d'animaux pour teindre le linteau de ta porte avec son sang.

Alors ton voisin hébreu s'approchera de toi, et te demandera de l'or, de l'argent, des habits. 

Il ne te restera rien, rien que les yeux pour pleurer

Dans la Bible, on parle toujours des malheurs de Job, mais Dieu se contente de laisser faire le Malin. Alors qu'ici, c'est Dieu qui envoie les fléaux, et pire encore qui endurcit le cœur de Pharaon, pour qu'il ne cède pas, pour que les malheurs s'abattent sur le peuple égyptien.

Je ressors de ces deux parashas hébétée, abasourdie, assommée de ces richesses que je n'ai pas méritées, de ces destins détruits ...

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