5.3.21

En cheminant avec la parasha (22) : Ki-Tissa


 Parfois, le pessimisme aide à l'optimisme. C'est ce qui s'est passé pour moi dans cette parasha. C'est la parasha du Veau d'or. Voici que ceux qui ont connu l'esclavage en Egypte se mettent à adorer un veau fait de pendants d'oreilles ! Ceux qui ont connu les plaies du sang, des grenouilles, de la vermine, des bêtes sauvages, de la peste, des ulcères, la grêle, les sauterelles, l'obscurité, la mort des premiers nés. Ceux qui se sont enfuis devant l'obstination de Pharaon, ceux qui ont vu la mer s'ouvrir et se refermer, les colonnes de nuées, le fracas de Dieu, la manne. 

Je me souviens de tout cela lorsque je vois, je vis, le fléau à nos portes et les réactions de nos contemporains. Les complotistes, les sans-masques, ceux qui ont toujours autre chose à faire qu'à respecter les gestes barrières avec toujours une bonne excuse. On a les ancêtres qu'on mérite. Et il est bon, cette semaine, de rappeler le temps des plaies, de la mer des Joncs,  et de manger ce "pain" totalement indigeste chaque année, encore et encore,

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