
Il y avait Casagemas, un suicidé, peint avant d'être enterré, la blessure de la tempe étrangement bleuâtre et répugnante. Ainsi c'était donc là que se tableau se trouvait depuis une dizaine d'années ... dans sa propre collection !
Et l'autoportrait peint en 1901 : ces grands yeux las dans un visage pâle marqué par le malheur et la fatigue. Il l'avait vingt ans quand il l'avait fait : l'artiste qui observe sombrement son avenir dans un miroir.
Chaïm Potok, Le don d'Asher Lev, 2e partie, ch.3, p188
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