Le Rat contempla le phare. Le ciel s'éclaircissait, la mer avait commencé à prendre des teintes grises. Et au moment où la lumière acérée du matin chassait les ombres comme on ôte une nappe d'un grand coup, le Rat se glissa dans son lit et s'endormit, emportant avec lui la douleur de n'avoir nulle part où aller.
MURAKAMI Haruki, Flipper, 1973, ed. Belfond, ch. 19
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