Lorsqu'un mois commence, comment être sûr que le mois précédent est terminé ?
"Le mois précédent est le mois d'avant. Le mois qui commence est le mois de maintenant. Le mois suivant est le mois d'après. Tous les mois d'après sont devenus des mois d'avant après avoir été des mois de maintenant. De même, tous les mois d'avant ont été des mois d'après avant d'avoir été des mois de maintenant... Tout Ouroulboulouck avec son cerveau réveillé voit que cette question n'a pas de sens; ni à l'endroit ni à l'envers et pas plus qu'hier qu'aujourd'hui ou demain."
Claude Ponti, Almanach ouroulboulouck 8e mermaine
29.2.12
26.2.12
25.2.12
Mes notes de chevet : 82. Choses qui ne servent plus à rien mais qui rappellent le passé
"Une natte à fleurs, vieilles, et dont les bords usés sont en lambeaux.
Un paravent dont le papier, orné d'une peinture chinoise, est abîmé.
Un pin desséché, auquel s'accroche une glycine.
Une jupe d'apparat blanche, dont les dessins imprimés, bleu foncé, ont changé de couleur. "
Sei Shonagon, Notes de chevet
Mes notes de chevet : en voilà une liste bien assortie où l'on sourit quand même...
Paroles ici
Un paravent dont le papier, orné d'une peinture chinoise, est abîmé.
Un pin desséché, auquel s'accroche une glycine.
Une jupe d'apparat blanche, dont les dessins imprimés, bleu foncé, ont changé de couleur. "
Sei Shonagon, Notes de chevet
Mes notes de chevet : en voilà une liste bien assortie où l'on sourit quand même...
Paroles ici
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Sei Shônagon
19.2.12
Mon quartier (57) : encore des oiseaux
Sur un immeuble parmi mes préférés que je n'avais pas encore cité, j'ai découvert des oiseaux que je n'avais pas perçus
C'est ici
C'est ici
Mes notes de chevet : 81. Choses impatiemment attendues
" Enfiler une aiguille lorsqu'on doit se dépêcher de coudre et que le soir tombe. Mais moi, quand je vois que je vais avoir à faire une chose aussi agaçante, je me saisis d'une partie de l'ouvrage, déjà commencée, où doit se trouver fichée une aiguille enfilée; je laisse le soin d'en préparer une autre à quelqu'une de mes compagnes. Sans doute parce qu'elle se hâte aussi, elle n'y parvient pas rapidement, et je lui dis : "Allons ! Laissez donc cela pour le moment."Cependant, elle a l'air de penser : "Et pouquoi donc n'arriverais-je pas à enfiler cette aiguille ?" Elle ne peut abandonner les morceaux d'étoffe qu'elle a pris; à son ompatience, s'ajoute de l'aversion pour moi. "
Notes de Chevet, Sei Shônagon
Notes de Chevet, Sei Shônagon
Utamaro
Mes notes de chevet : De fils en aiguilles et d'aiguilles en fils, aux quatre bouts du monde, le même geste, depuis les temps des temps, relient les filles coquettes. Et depuis toujours les fils se défilent et nous rendent folles.
aiguilles à chas préhistoriques
Fuji, cent vues (41) : accalmie : l'œil du cyclone ?
Susaki no Fuji
La mer s'est calmée. Les oiseaux sont noirs, le Fuji est noir, bientôt une nouvelle tempête?
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Hokusai,
Hokusai et le Mont Fuji,
mont Fuji
5.2.12
Mes notes de chevet : 80. Choses impatiemment attendues
"La lettre d'une personne aimée"
Sei Shônagon, notes de chevet
Mes notes de chevet : s'il m'est un jour donné d'avoir une petite-fille et de lui raconter le temps d'avant, je conterai l'époque ancienne où il n'y avait pas de téléphone mobile, pas de réseaux sociaux, pas de courriel, et même pas de téléphone facilement accessible. Le temps où l'on se consumait d'amour en attendant le facteur, à une époque où les facteurs allaient partout, jusqu'au fin fond des maisons enneigées, des chemins boueux, des terres gelées, afin de remettre une lettre, une chose écrite avec de l'encre sur du papier, où il était de bon ton de dire le maximum de choses poétiques avec le minimum de fautes d'orthographe, un texte que les larmes effaçaient, que les mains froissaient à force d'être déplié, que l'on cachait au fond des poches ou des tiroirs secrets avec des pétales de roses.
Sei Shônagon, notes de chevet
œuvre d'Utamaro
Mes notes de chevet : s'il m'est un jour donné d'avoir une petite-fille et de lui raconter le temps d'avant, je conterai l'époque ancienne où il n'y avait pas de téléphone mobile, pas de réseaux sociaux, pas de courriel, et même pas de téléphone facilement accessible. Le temps où l'on se consumait d'amour en attendant le facteur, à une époque où les facteurs allaient partout, jusqu'au fin fond des maisons enneigées, des chemins boueux, des terres gelées, afin de remettre une lettre, une chose écrite avec de l'encre sur du papier, où il était de bon ton de dire le maximum de choses poétiques avec le minimum de fautes d'orthographe, un texte que les larmes effaçaient, que les mains froissaient à force d'être déplié, que l'on cachait au fond des poches ou des tiroirs secrets avec des pétales de roses.
Fuji, cent vues (40) : coulé
Mais où est passé le bateau ?
Ca y est ya pu qu'les p'tits oiseaux !
Ca y est ya pu qu'les p'tits oiseaux !
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