19.2.13

Chroniques de l'oiseau à ressort (75) : petite main

"Tandis que nous marchions côte à côte dans le bois, May Kasahara enleva un de ses gants et glissa sa main dans la poche de mon duffle coat. Ca me fit penser à Kumiko : elle faisait souvent ce geste quand nous nous promenions ensemble en hiver. Je serrai la main de May Kasahara dans la mienne, au fond de ma poche : une petite main tiède, comme une âme emprisonnée."
MURAKAMI Haruki, Chroniques de l'oiseau à ressort, 3e partie l'oiseleur, ch. 38 : La famille canard; l'ombre des larmes (le point de vue de May Kasahara, VII)

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