28.2.22

Conjuguons avec Murakami (08) : mensualités







"J'avais l'impression qu'on entendait leur musique presque tout le temps. Elle était là partout autour de nous, comme du papier peint soigneusement collés sur les moindre recoins des murs. "

MURAKAMI Haruki, With the BeatlesPremière personne du singulier, ed. Belfond

27.2.22

Conjuguons avec Murakami (07) : canapé

 Ce que je me rappelle, durant cet été de 1965, c'est sa robe blanche, le parfum citronné de son shampooing, la sensation de son très robuste soutien-gorge à armature

MURAKAMI Haruki, With the BeatlesPremière personne du singulier, ed. Belfond

26.2.22

Conjuguons avec Murakami (06) : remake

 






"Elles me firent de l'effet, et il en va de même quand je les écoute aujourd'hui, mais, enfin, ce n'étaient que des reprises."

MURAKAMI Haruki, With the BeatlesPremière personne du singulier, ed. Belfond

25.2.22

Conjuguons avec Murakami (05) : bof !


 "Aucune des huit chansons originales n'étaient franchement faramineuses"

MURAKAMI Haruki, With the BeatlesPremière personne du singulier, ed. Belfond

24.2.22

Conjuguons avec Murakami (04) : hit parade

 

1.

Et un an après, en 1964, ils furent au top de tous les hit-parades américains, raflant les cinq premières places.

2.


3.

4. 

5. 

MURAKAMI Haruki, With the BeatlesPremière personne du singulier, ed. Belfond

23.2.22

Conjuguons avec Murakami (03) : un refrain qui vous trotte dans le crâne.

Rondo

" "De toutes les mélodies que Beethoven a composées, c'est celle qui swingue le mieux" dit Bird. "
MURAKAMI Haruki, Charlie Parker plays bossa-novaPremière personne du singulier, ed. Belfond

21.2.22

Conjuguons avec Murakami (02) : les mots

" Il semble étrange (ou peut-être après tout, non, cela n'a rien de curieux), mais il suffit d'un battement de paupières, et les hommes vieillissent. A chaque instant nos corps, sans espoir de retour, s'en vont vers l'anéantissement. A peine a-t-on fermé les yeux, puis les a-t-on rouverts, que bien des choses ont disparu (certaines avaient un nom, d'autres pas). Soufflées par les vents violents de la pleine nuit, elles ont été emportées quelque part sans laisser de trace. Il n'en subsiste qu'un frêle souvenir. Mais non, on ne peut pas compter sur les souvenirs non plus. Qui pourrait affirmer avec certitude ce qui nous est vraiment arrivé par le passé ?

Cependant, si nous avons de la chance, demeureront parfois quelques mots à nos côtés. Dans les profondeurs de la nuit, ils graviront la colline, se faufileront dans des cavités adaptées à leur morphologie et effaceront tout signe de leurs présences en laissant souffler bien loin les vents sauvages du temps. Et lorsque, à l'aube, la tempête aura enfin cessé, les mots survivants réapparaîtront secrètement à la surface de la terre. Généralement calmes, timides, ne disposant que de moyens d'expression ambigus, ils sont toutefois prêts à témoigner. En témoins honnêtes et impartiaux. Seulement, pour forger des mots aussi persévérants, ou les découvrir et les abandonner, il faut un dévouement inconditionnel, qui vous engage corps et âme. Et pour cela, poser le cou sur un oreiller de pierre glacé, illuminé par le clair de lune hivernal. "

MURAKAMI Haruki, Sur un oreiller de pierrePremière personne du singulier, ed. Belfond

20.2.22

Conjuguons avec Murakami (01) : maladie mentale

 "Aimer quelqu'un, c'est comme être atteint d'une maladie mentale que l'assurance maladie ne prend pas en charge."

MURAKAMI Haruki, Sur un oreiller de pierre, Première personne du singulier, ed. Belfond