27.2.19

Meurtre et commandeur (67) : devant l'âtre



Je songeai à lui proposer du whisky, mais je me ravisai. Cette nuit, mieux valait rester sobres. Peut-être que nous aurions besoin de prendre la voiture plus tard. Assis devant la cheminée, en contemplant les flammes vaciller tel un être vivant, nous écoutâmes de la musique. Menshiki avait choisi des sonates pour violon de Beethoven. Georg Kulenkampf au violon, Wilhem Kempff au piano. Une musique idéale à écouter au début de l'hiver en regardant une flambée.
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.47, Aujourd'hui c'était bien vendredi? ed.Belfond

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