26.6.11

Mes notes de chevet, 57(suite). Choses qui émeuvent profondément


 

« ... À la fin du neuvième mois ou au début du dixième, la musique des grillons qui vous parvient, si faible qu’on ne sait si on l’entend ou non. 
Une poule étalée sur ses poussins, pour les protéger.Tard en automne, les gouttes de rosée qui brillent comme des perles de toutes sortes sur les roseaux du jardin.
Le soir, quand le vent souffle dans les bambous, au bord de la rivière.
Le 26 ou le 27 du mois, à l’aube, après avoir passé la nuit en causeries, on regarde le ciel, on voit la lune, près de la crête de montagnes, si pâle que l’on doute de ses yeux et que l’on sent son cœur défaillir. C’est d’une tristesse ravissante. »
Sei Shônagon, notes de chevetestampe d’Hokusai
mes notes de chevet :
Cherchant une illustration à ce fragment, je suis « tombée » sur cette estampe et j’ai été saisie, tout comme le pêcheur. Ces choses m’émeuvent profondément, nostalgique d’un texte écrit il y a si longtemps, d’une estampe tracée si loin de chez moi, par leur proximité à moi immédiate.

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