13.1.19
Meurtre et Commandeur (52) : balai musical
"Je posai ensuite un disque du Chevalier à la rose de Richard Strauss sur la platine, m'allongeai sur le canapé et me plongeai dans l'écoute de la musique. C'était devenu une habitude pour moi d'écouter le Chevalier à la rose lorsque je n'avais rien à faire de spécial. Une habitude que Menshiki m'avait inculquée. Dans cette composition, comme il l'avait dit, il y avait assurément une sorte de drogue. Une émotion continue, jamais en défaut.Des instruments sans cesse hauts en couleur dans leur résonance. " Même un balai, je serai capable de le dessiner clairement avec de la musique", s'était vanté Richard Strauss. Ou peut-être ne parlait-il pas d'un balai."
MURAKAMI Haruki, Le Meurtre du Commandeur, Livre 2, ch.36, Pas de discussion sur les règles de notre jeu, ed.Belfond
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