13.4.08

Un dimanche Ap. J.C.


J'ai repris, enfin, la lecture de Ap. J.C. de Vassilis Alexakis, délaissée depuis trop longtemps. Comme souvent, j'y ai trouvé des fragments de serendipity avec ma vie présente :
ch8, p126:
"Je suis fatiguée. Je me suis toujours sentie fatiguée en avril, dès mon plus jeune âge. C'est le mois le plus épuisant."
p129:
"Dans quelques mois je n'habiterai plus cette maison. Je me suis endormi sur cette pensée".
et chapitre 9 ce passage qui devrait plaire à Christian :
"Je ne lis plus de livre à Nausicaa. Elle m'a dégagée de cette obligation, jugeant manifestement qu'elle avait suffisamment chargé mon emploi du temps avec la recherche qu'elle m'a demandée. Nous avons clos le cycle des lectures il y a un mois(...) Ce jeudi lorsque je suis allée la voir, je me suis rendu compte que nos tête-à-tête m'avaient manqué, malgré le fait que nous ne discutions presque jamais. Je crois que nous communiquions par le biais des textes que nous écoutions ensemble, en faisant le même voyage. Nous découvrions des phrases qui convenaient tantôt à elle, tantôt à moi. Nous nous entretenions d'une certaine façon aux dépens de l'auteur, mais en utilisant sa voix. "Je vous connais par les livres que je vous ai lus" pourrais-je lui dire."

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