9.4.08
Sieste
Ce n'était pas dimanche, mais le dimanche avant. Comme elle, je me suis adossée à la muraille, comme un lézard, et j'ai bu le soleil de partout. Le bruit des vagues, c'est tout.
Dimanche, ce n'était plus pareil. Je l'ai compris tout de suite. Déjà, en haut, remontaient les effluves de l'ambre solaire; en haut trop de vent, en bas, trop chaud et ça pue. Une image m'est venue : Ceux d'en haut, ceux d'en bas. En haut des gens, trop couverts qui marchent et observent ceux d'en bas, nus, qui prennent le temps et attrapent des coups de soleil.
Pas de risque aujourd'hui, tout le monde est en harmonie : il pleut, et j'ai rallumé le chauffage...
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