8.10.25

Nous mourons tous par petits bouts : le frère que je n'ai jamais eu (1)

 Il pleut sur Nantes
Donne moi la main
Le ciel de Nantes
Rend mon cœur chagrin


Voici comment avant-hier j'ai appris par un texto de ma belle-sœur que mon frère de Nantes a été malade, puis mourant, puis mort, puis enterré.
A tous les habitués de mon blog qui pourraient penser qu'il s'agit d'une nouvelle fiction ici des méandres de mon imagination, je leur affirme qu'il n'en est rien. C'est la  vérité vraie, la vérité toute nue.
A tous ceux qui pourraient penser que j'ai du bien mal agir pour mériter ce traitement, j'avoue sincèrement mon entière ignorance. 
Je n'avais pas de nouvelle de mon frère depuis plusieurs années, mais nous n'étions pas fâchés. Nous n'avions tout simplement plus rien à nous dire. Mais nous n'étions pas même vraiment en froid, puisque la dernière chose que je lui ai envoyée est un etegami de l'année du tigre.

Peut-être est-ce pour cela, lui qui a toujours eu le sens de l'humour, que l'idée lui est venue de filer à l'anglaise ...
J'ai pensé tout d'abord à un spam, une mauvaise blague vu le contenu. Quelqu'un qui ne me/le connaissais/t pas bien. En effet, je n'ai jamais eu de frère Jacques. Le seul frère Jacques que j'ai connu était celui de la comptine. Mon frère, aux yeux de toute la famille, était Jacky. 
Peut-être est-ce pour cela que le seul sentiment que j'arrive à ressentir est la colère. Jacques est peut-être mort, qu'en est-il de Jacky ?

(à suivre)




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