21.7.18

Ma coupe du monde à la montagne


La finale au milieu des montagnes a commencé dans la voiture, sur France Inter. J'avoue avoir hésité à quitter ma voiture, tant j'aime "regarder" les matchs à la radio (mon tout premier, c'était au Portugal en 82 avec l'affaire Schuemacher en direct). Finalement, c'est sur l'écran géant de la station, dans la salle des fêtes, que j'ai vécu l'événement. Si proche de la vie quotidienne, de notre vie : des moments de génie, et de grosses bêtises. Et la joie toute simple des spectateurs, certains déguisés de façon adorablement ridicules. Moi, la grande solitaire, plutôt agoraphobe, j'ai vibré en communauté, et j'ai aimé ça.
Puis ça a été la liesse, avec les moyens montagnards du bord.



Le lendemain, bien sûr, certains n'avaient pas changé : voitures brûlées, vitrines cassées. Le réflexe immédiat de l'injure, de la mesquinerie, des règlements de compte (surtout ne pas oublier Finkielkraut). Tant pis pour eux. j'ai gardé ma joie simple, celle du partage avec des inconnus, même si je ne sais pas pour qui ils ont voté. C'était bien.

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