6.12.14

Mes notes de chevet (112bis) : urgence de la reprise

"On connaît le cœur d'une femme lorsqu'on a regardé son miroir ou son encrier ; il en est de même pour tous les objets dont elle se sert. Quand elle laisse s'accumuler la poussière dans l'écritoire, il n'est rien d'aussi déplaisant."
Notes de Chevet , Sei Shônagon


Mes notes de Chevet : 
 Pour mes deux fois cinq années, je me suis offert un livre tout juste sorti, tout juste fait pour moi, Sei Shônagon-Hokusai. Je l'ai laissé quinze jours dans son écrin de cellophane, attendant le moment propice et solennel de l'ouvrir. C'est aujourd'hui, par la pluie du dehors, que j'ai jugé qu'il en était assez, qu'il fallait desceller, et reprendre là où j'en étais. J'ouvre au 112, je trouve cette citation. Comme toujours, ma sœur Sei veille sur moi. Il est tant de dépoussiérer...


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire