5.8.06
Je vous embrasse, mes amis du stage FLE
Non, ce n’était pas triste de rester un peu là, alors que tout le monde était reparti dans un de ses quatre coins du monde.
Au restaurant, il n’y avait plus la queue. Quelques rescapés se réchauffaient le cœur, groupés à la même table. J’y ai fait de nouvelles connaissances, encore.
Sur les pelouses, personne ne prenait plus le soleil. Il n’y en avait d’ailleurs presque pas, du soleil.
J’ai fait ce que j’avais dit. J’ai pensé à toi Rafael, traversant l’Atlantique, lorsque j’étais sur le promène-couillon de l’Orne. J’ai pensé à toi, Tatiana, dans tes quarante heures d’autocar qui te ramènent au bord de la Volga.
J’ai encore eu l’envie de visiter l’Abbaye aux Hommes : un immense et magnifique cloître de l’époque classique, avec un réfectoire grand comme le restaurant du BELC, des escaliers vertigineux sans aucun soutènement et qui tiennent toujours, des carrelages somptueux, tout cela pour trente abbés de noble classe. Merci à eux.
Au marché, j’ai fait mes derniers achats typiques sous une pluie battante : une crêpière normande en fonte émaillée (je viens de la tester, particulièrement efficace), des salicornes, un pont-l’évêque et un livarot qui ont bien parfumé le wagon SNCF du retour à la clim. en panne ; nous sommes bien toujours en France.
Mon oreille est habitée par tous ces accents différents qui me parlaient ma langue maternelle par amour. Mon cœur est rempli de vos sourires, de votre enthousiasme et de votre joie de vivre. De toute cette énergie, qui se concentrait et m’a rendu la mienne. Qui n’est pas perdue car à présent elle emplit les quatre coins du monde.
Je vous embrasse, mes amis lointains
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