30.5.12

La fin des temps (17) : apéritif


"Dépité, je sortis de la glace du frigidaire et bus un old crow on the rocks. Le soleil était déjà couché et il me semblait qu'il n'y avait pas d'inconvénient à boire du whisky. Ensuite, je mangeai des asperges en conserve. J'adore les asperges blanches. Après les avoir toutes mangées, je mangeai des huîtres fumées en sandwich entre deux tranches de pain de mie. Après quoi, je bus mon deuxième whisky."

La fin des temps, MURAKAMI Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch.7. Le crâne-Lauren Bacall-La bibliothèque

29.5.12

la fin des temps (16) : en attendant l'employé du gaz


L'amour rustique (John Wayne) | L'homme tranquille par Neant_der_Thal
J'abandonnai la partie et me mis à regarder une vidéo, l'Homme Tranquille de John Ford, vautré sur mon lit.
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch 7 Le crâne-Lauren Bacall- La bibliothèque

28.5.12

La fin des temps (15) : un plieux


"Une fois à la maison, je m'occupai de ranger les courses dans le frigidaire. J'enveloppai bien comme il faut viande et poisson dans du cellophane, mis au congélateur ce qui devait être congelé. Je congelai aussi le pain et le café en grains. Je mis le tofû dans un bol empli d'eau, la bière au frigo, rangeai les légumes les moins frais devant."
La fin des temps, MURAKAMI Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch.7. Le crâne-Lauren Bacall-La bibliothèque

27.5.12

La fin des temps (14) : lu il y a longtemps



"Sur son bureau était étalé le livre de poche qu'elle était en train de lire, comme un petit lapin endormi à plat ventre. C'était le deuxième tome du roman fantastique La Machine à remonter le temps de H.G. Wells. "
La fin des temps, MURAKAMI Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch.7. Le crâne-Lauren Bacall-La bibliothèque

Marché : leçons de pâtes fraîches

Ces fraises-ci sont des gariguettes : plus allongées, très fruitées mais un peu moins douces.
 Aujourd'hui, j'ai osé posé mes "questions de touriste" à ma marchande de pâtes préférée : les merdas di can sont faites avec des blettes alors que les pâtes vertes sont faites avec des épinards, moins amers. La marchande m'a précise que la prochaine fois, je pourrai encore poser toutes les questions que je voudrais !

26.5.12

La fin des temps (13) : glace

glace Peccati di Gola, bd Gambetta, Nice

"-Il y a un magasin Thirty One Ice Cream juste en face, vous n'iriez pas m'y acheter une glace ? Un double cône, avec de la pistache dessous, et café rhum dessus. Ca ira, vous pourrez vous rappeler ?
- Un cornet avec deux boules, café rhum dessus, pistache dessous, répétai-je pour vérifier."
La fin des temps, MURAKAMI Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch.7. Le crâne-Lauren Bacall-La bibliothèque

25.5.12

La fin du monde (12) : évidemment


Comment épouser un millionnaire - Trailer 1 par enricogay



"La Lauren de Comment épouser un milliardaire n'est pas mal non plus !"

La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch 7 Le crâne-Lauren Bacall- La bibliothèque

24.5.12

La fin des temps (11) : belle blonde

"J'adore Lauren Bacall dans ce film"
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch 7 Le crâne-Lauren Bacall- La bibliothèque

La fin des temps (10) : ragoût

"Elle amena une casserole de la petite cuisine au fond de la pièce et la fit réchauffer sur le poêle. C'était un ragoût de légumes aux pommes de terre et aux oignons, et, quand la casserole commença a émettre un agréable petit chuintement, elle en transvasa le contenu sur des assiettes, qu'elle amena sur la table avec du pain aux noix.
Assis l'un en face de l'autre, nous portions la nourriture à la bouche sans mot dire. La cuisine était frugale, l'assaisonnement composé de saveurs jusque-là inconnues de moi, mais c'était loin d'être mauvais et, après le repas, je me sentis réchauffé. Ensuite, elle apporta du thé bouillant, un breuvage vert et amer au goût d'herbes médicinales."
La fin des temps, MURAKAMI Haruki, Fin du monde, ch.6, L'ombre

La fin des temps (9) : absence de choix

J'avais à nouveau faim, et suivant son conseil, j'avalai le reste des sandwichs. Le vieux ayant focalisé son appétit sur le concombre, il n'y en avait plus une seule tranche et il ne restait que du jambon et du fromage, mais comme je ne raffolais pas de ce légume, ça ne me dérangeait pas spécialement.
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch5, Programmes-Evolution-Désir

La fin des temps (8) : jugement dernier ?


Il n'est certes pas facile d'être en vie mais pour cela je m'en remets à mon propre jugement. Donc, ça ne me dérange pas. C'est comme Henri Fonda dans L'Homme au colt d'or.
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch5, Programmes-Evolution-Désir

La fin des temps (7) : du confort


A mon avis, généralement parlant, la dignité humaine d'une personne transparaît dans sa façon de choisir un canapé - c'est peut-être un préjugé de ma part, mais j'en suis quand même persuadé. Le monde du canapé est un monde immuable dont on ne peut transgresser les lois. mais seuls les gens élevés sur de bons canapés sont à même de comprendre cela. C'est comme être élevé en lisant de bons livres, ou en écoutant de la bonne musique. Un bon canapé engendre un bon canapé, un mauvais canapés ne peut engendrer que de mauvais canapés. C'est comme ça.
Je connais des gars qui roulent dans des voitures haut de gamme, mais n'ont chez eux que des canapés de deuxième ou troisième classe. Je n'ai guère confiance dans ce genre de gens. Certes une voiture chère a sa valeur propre, mais il ne s'agit jamais que d'une voiture chère. N'importe qui peut l'acheter à condition d'avoir de l'argent. Mais l'achat d'un bon canapé nécessite la perspicacité, l'expérience et la philosophie correspondante.
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch5, Programmes-Evolution-Désir

23.5.12

La fin des temps (6)

"J'étais en proie à un sentiment d'impuissance, exactement comme un poisson emballé dans du cellophane déposé dans un frigidaire dont on a refermé la porte."
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des Merveilles sans merci, ch3, Histoire de ciré-Les ténébrides-Brouillage

La fin des temps (5) : escalier

Escher, Escalier
"En tout cas, on avait beau marcher, le paysage autour de nous était toujours le même"
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch1 L'ascenseur-Silence-Rondeurs

22.5.12

La fin des temps (4) : onomatopée

"Tout en la suivant, je me creusais la cervelle pour trouver un mot correspondant au mouvement de ses lèvres. "Proust" ? Je prononçais les uns après les autres  pour les essayer des mots sans queue ni tête : "ouste", soude", "pelouse"mais aucun ne correspondait exactement au mouvement de ses lèvres. Pas de doute, elle avait bien dit "Proust". Mais où donc se nichait le rapport entre la longueur du couloir et Marcel Proust, je ne voyais pas. Avait-elle cité Marcel Proust comme métaphore pour évoquer la longueur du couloir ? "
Murakami Haruki, la fin des temps, ch1, Pays des Merveilles sans Merci. L'ascenseur-Silences-Rondeurs

La fin des temps (3) : histoire de thé ?

"L'acte sexuel est quelque chose d'extrêmement subtil, ce n'est pas la même chose qu'aller acheter une bouteille thermos le dimanche dans un grand magasin."
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch1 L'ascenseur-Silence-Rondeurs

21.5.12

La fin des temps (2) : Henri Fonda


"Enfin ça c'est juste histoire de dire que j'aime bien ce film."
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch1 L'ascenseur-Silence-Rondeurs

20.5.12

Um Mitternacht



A minuit,
réveillé,
j'ai regardé le ciel ;
parmi les millions d'étoiles,
aucune ne m'a souri
à minuit.

A minuit
se tournèrent mes pensées
vers les ténèbres closes.
Aucune pensée de lumière
ne m'a consolé
à minuit.

A minuit
j'ai écouté
les battements de mon coeur,
et seule une douleur aigüe
s'est ranimée
à minuit.

A minuit
j'ai engagé le combat
ô humanité, contre tes souffrances;
ma force n'a pas suffi
à remporter la victoire
à minuit.

A minuit
j'ai remis ma force
dans tes mains,
Seigneur de vie et de mort,
toi qui veilles
à minuit !



Friedrich Rückert

Fuji, cent vues (46) : se blottir

Fuji no muro, Hokusai

Non, pour une fois, nous ne verrons pas le Fuji de loin. Nous voici en son cœur. En cette semaine de rénovation politique en France, me voilà prête à une exégèse amusée de circonstance. La montagne se regarde de loin, elle est dure à gravir, comme nous le rappelle les deux personnages du premier plan. Une fois que l'on y est, il faut trouver une caverne, et bien s'y serrer. Peut-être pour se réconforter, peut-être pour apprécier. En tout cas occuper le terrain. Le personnage central, en pantalon à carreau, prend en tout cas plus de place que les autres. Qu'en sera-t-il par la suite ?

La fin des temps (1) : attente

"J'essayai de siffler Dany boy pour voir, mais les sons produits ressemblaient seulement aux soupirs d'un chien atteint de pneumonie."
La fin des temps, Murakami Haruki, Pays des merveilles sans merci, ch1 L'ascenseur-Silence-Rondeurs

19.5.12

Auf wiedersehen Dieter ...


La voix des chanteurs ne s'éteint jamais.

Chipendales

Donna Summer, pour moi, restera associé à "the Full Monty", avec lequel j'ai découvert le cinéma anglais comme je l'aime ...

Le passage de la nuit (18) : fin

"Le jour s'est enfin levé. Il y a encore du temps avant que ne revienne la prochaine obscurité."
Murakami Haruki, le passage de la nuit, ch18, six heure cinquante-deux

18.5.12

Le passage de la nuit (17) : épistolaire

"Je t'écrirai une longue lettre, dit Takahashi. Comme dans les romans d'autrefois."
Murakami Haruki, le passage de la nuit, ch 17, cinq heures trente-huit

17.5.12

Mes notes de chevet (89) : fonctionnaires de cinquième rang

"Quand une femme habite seule, j'aime que la maison soit partout en désordre, et le mur de terre écroulé. S'il y a un étang, je suis ravie qu'il croisse quantité d'herbes aquatiques. Sans que les armoises fines poussent en abondance dans le jardin, il faut que l'on puisse apercevoir çà et là des herbes vertes sortant du sable. "
Notes de Chevet, Sei Shônagon


Mes notes de chevet : Je n'ai pas de jardin, mais les nombreuses petites herbes qui s'échappent des dallages du balcon, j'ai beaucoup de peine à les ôter ...

Le passage de la nuit (16) : dans la cave



"Ton solo, il était bon. Il venait des tripes"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch 16, quatre heure quarante-sept

16.5.12

Le passage de la nuit (15) : sur l'enclume

"Petit à petit, c'est mon style. Je suis une besogneuse.
-Tu travailles à ton rythme, dans ton coin. Un peu comme le forgeron du village, celui de la chanson, tu vois, non ?"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch 15, quatre heure trente-huit

15.5.12

Le passage de la nuit (14) : musculation


"On pourrait croire que le tempo lent contraste avec les mouvements du corps; en réalité, l'homme se cale sur la musique, il contrôle ses gestes d'une manière précise."
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch12, trois heure cinquante huit

14.5.12

Le passage de la nuit (13) : happy end


"
"Et après, demande Mari, qu'est-ce qui se passe ?"
Takahashi essaie de se souvenir, il regarde en l'air.
"Happy end. Ils vivent longtemps, heureux et en bonne santé. La victoire de l'amour. "   "
Murakami Haruki, le passage de la nuit, ch.9, trois heures sept.

13.5.12

Fuji, cent vues (45) : vu de là-bas, vue d'ici

Hokusai, Matsugoshi no Fuji
Photo prise aujourd'hui. On a les monts Fuji qu'on peut, mais on les aime...

Le passage de la nuit (12) : neige


La pauvreté, avec Ryan O'Neal, c'est toute de même plutôt stylé. Il fait une bataille de boules de neige avec Ali Mac Graw ; elle porte un gros pull blanc ; en fond, on entend la musique sentimentale de Francis Lai. Mais si moi je faisais la même chose, je crois que ça n'aurait pas autant d'allure. Dans mon cas, la pauvreté, c'est juste la pauvreté. Même la neige, je sui sûr qu'elle ne tomberait pas comme il faudrait."
Murakami Haruki, le passage de la nuit, ch.9, trois heures sept.

12.5.12

Marché du samedi : des ciflorettes !

Encore des pâtes, encore du chèvre frais, mais fraises ciflorettes, premières cerises et tournesol...

Le passage de la nuit (11) : sifflotement


"Takahashi est en train de chercher le meilleur rapport qualité/prix parmi les divers laits. "
Murakami Haruki, le passage de la nuit, ch.7, deux heures quarante-trois

11.5.12

Le passage de la nuit (10) : claviers


"Et ce, en fixant d'un air sévère son écran, tandis que ses doigts pianotent au rythme de la musique, sans qu'il en ait spécialement conscience. Aucun mouvement superflu. Dans la pièce, il n'y a que cette musique ciselée et précise du XVIIIe siècle et lui.
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch.7, deux heures quarante-trois

10.5.12

Le passage de la nuit (9) : micro-balai


"Pendant ce temps, Komugi empoigne son balai en guise de micro et chante à tue-tête"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch.6, deux heures dix-neuf

9.5.12

Le passage de la nuit (8) : cliché

"Kaoru retourne à 22h52 et regarde image par image juqu'à ce qu'elle trouve la bonne.Elle agrandit la zone où l'homme apparaît. L'imprime. La tête de l'homme est imprimée en couleurs, bien visible.
     "- Trop fort, dit Komugi
       - On peut vraiment faire des trucs pareils ? demande Koorogi."
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch.6, deux heures dix-neuf

8.5.12

Le passage de la nuit (7) : toilettes


Il n'y a personne. Juste la musqiue diffusée par le haut-parleur du plafond.

Les alentours s'obscurcissent. "I can't go for that" résonnent dans les ténèbres qui s'épaississent.
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch5, une heure cinquante-six

7.5.12

Le passage de la nuit (6) : vinyle


"L''aiguille de la platine poursuit sa ronde dans son sillon. Nonchalante, la musique d'Ellington. Sensuelle. Une musique faite pour la pleine nuit."
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch 5, une heure dix-huit

marché printanier

Pivoines, courgettes en fleurs, petites févèttes que j'ai mangé crues en salade mélangées aux gnocchis verts et blancs. Pâtes vertes et fromage frais de chèvre.

6.5.12

Marché de Turin : barba di frate

Découvert cette plante sauvage sur le marché de Turin. Recette du vendeur qui ne m'a parlé qu'italien, mais lentement : bouillie cinq minutes, et assaisonnée avec un fil d'huile d'olive et de citron, c'est délicieux ! Un petit goût d'herbe creuse.

Le passage de la nuit (5) : cinéphilie


"A bien y réflechir, fait-elle, c'est bien trouvé comme nom de love-hotel"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch 5, une heure dix-huit

5.5.12

Le passage de la nuit (4)


"Un vieux vinyle de Ben Webstern tourne"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, ch 5, une heure dix-huit

4.5.12

Le passage de la nuit (3) : fin de chapitre




"Dans le restaurant flotte April Fools de Burt Bacharach"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, chapitre 1, minuit moins cinq.

3.5.12

Le passage de la nuit (2) : old school

"au lycée, je me suis mis à jouer dans des groupes. Au début, c'était plutôt genre rock."

Murakami Haruki, Le passage de la nuit, chapitre 1, minuit moins cinq.

2.5.12

Le passage de la nuit (1bis) : vocation tromboniste

"La première fois que je l'ai écouté, j'en ai presque pleuré. Je me suis dit "ça, c'est mon instrument." Le trombone et moi, c'est une rencontre du destin."
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, chapitre 1, minuit moins cinq.

1.5.12

Manger avec Murakami : Le passage de la nuit (1) : salade de poulet

"Que vaut une civilisation qui n'est même pas capable de griller un toast selon tes envies ?"
Murakami Haruki, Le passage de la nuit, chapitre 1, minuit moins cinq.






Le lieu : Denny's à Shibuya (Tokyo). De salade de poulet, point.
Grâce à Hatsuo, j'ai trouvé ce lien qui explique que l'on ne sert plus de salade de poulet chez Denny's. Il ne reste plus qu'à la cusiner soi-même.