22.11.11

Mes notes de chevet : 73. Choses sans retenue

"Un enfant qui n'a aucune qualité particulière et qui est habitué à être choyé (...)
Un enfant de quatre ou cinq ans, dont les parents habitent quelque part dans les environs, entre chez vous et commence à faire mille malices; il s'empare de ceci, de cela; il disperse, il abîme tout..."
Notes de chevet, Sei Shônagon
Coup d'œil furtif, Utamaro


Mes notes de chevet
Il y a mille ans ou non, un sale gosse reste un sale gosse !

21.11.11

Fuji, cent vues (35) : séance de rattrapage

Tsutsumigoshi no Fuji, Hokusai
Je vous l'avais bien dit la semaine dernière : le voilà qui se rattrape !
 J'aime particulièrement le petit personnage qui arrive au loin, sur la page de droite.
Allez, vous connaissiez déjà un peu ! Mais si mais si ! Sinon, il vous faut réviser...

14.11.11

Fuji, cent vues (34) :il dort sous les bambous ...

Chikurin no Fuji, Hokusai

Ben je trouve qu'il ne s'est pas foulé le Hokusai pour celle là. Allez, puisqu'on avait commencé dans la musique la semaine dernière, on continue avec une petite chanson de feignant :


13.11.11

Mes notes de chevet, 72. Choses ravissantes

"On cueille, dans un étang, une feuille flottante de lotus, toute petite, et on la regarde.
Sei Shônagon. Notes de Chevet
Abreuvoir by Melissa Likos
Abreuvoir, a photo by Melissa Likos on Flickr.


Mes notes de chevet : ... et si un petit chien vient y boire, comme aujourd'hui, l'abreuvoir retrouve sa fonction première, oubliée depuis si longtemps.
Abreuvoir

Marché du samedi après-midi: tentations

Je n'ai su résister ni à l'appel des yeux, ni à celui de la bouche, assouvi aussitôt aux marches du Palais...

6.11.11

le son de chez moi (54) : mer et ciel en tempête


Ce matin sur la Prom .

Mes notes de chevet : 71. Choses qui remplissent d'angoisse.

"(...)
Avoir des parents ou des amis malades, et les trouver changés. A plus forte raison, quand règne une épidémie, on en a une telle inquiétude qu'on ne pense à rien d'autre.
Ou bien, un petit enfant qui ne parle pas encore se met à pleurer, ne boit pas son lait, et crie très longtemps, sans s'arrêter, même quand la nourrice le prend dans ses bras.
(...)
Un homme qui est venu la nuit dernière voir une dame tarde à lui écrire ce matin. Celles mêmes qui, sans y être directement intéressés, entendent parler d'une pareille choses, sentent battre leur cœur.
On se sent encore défaillir quand une autre femme, devant vous, montre une lettre qu'elle a reçue de celui qu'on aime."
Sei Shônagon, Notes de chevet


Ogiya Hanaogi, Utamaro


Mes notes de chevet : Comment dire l'évidence sans répéter, mille ans après, la même chose. Mon amie Sei Shônagon dit quelquefois si bien qu'elle me rend émue mais muette.