30.6.11

Sus aux Lellebore-Lasphodèle

A l'heure des restrictions budgétaires, des réductions de postes, des fermetures de classe, nous arrivent des petites jeunes qui rentrent dans la carrière. Souvent par la petite porte, des débuts tortueux, commençant au centre aéré, ou au balai, ou aux deux, bien sûr quatre jours par semaine mais de 7h30 à 18h30 avec vingt minutes de pose. Il y a le grand enthousiasme, le plaisir de l'odeur du propre, du travail bien fait, vite fait, le plaisir de voir passer les enfants des larmes au rire, du gribouilli aux jolies demoiselles aux longs cils, de la lecture d'une histoire quand la maîtresse est absente, du sourire de celle-ci lorsqu'elle rentre soudain dans la classe.
Et puis la vague des besogneuses. Celles qui n'ont jamais connu le plaisir de l'odeur du propre, celles qui ont oublié celui de voir passer les enfants des larmes au rire disant il chiale encore celui là. Nombreuses, appartenant à des castes diverses dont elles refusent l'interaction par esprit de corps, dont tout membre extérieur ou cheveu qui dépasse devient corps étranger. Vaguement sympathiques prises une par une, elles deviennent une masse hostile, s'individualisant dans les petites blessures, les petites actions mesquines, les allusions perfides, les ragots, les dénonciations calomnieuses. Sans l'aide de Blaise le dompteur de tache, on est foutu. Les plus résistantes s'obstinent, les autres rentrent dans le moule ou deviennent elles-mêmes des Lellebore-Lasphodèle. J'espère que la mienne restera une fée, une petite fée brulée dont les ailes vont repousser.

27.6.11

Cascades vertes : Vieux Nice

En face de l'école du Château

La célèbre treille :



La Providence :

Café, suite 1 : Di Yar

Rue de la préfecture au restaurant libanais Di Yar. Délicieux (comme le repas d'ailleurs).  Hatsuo y trouve un goût moyen oriental. L'amaretto est parfait avec.

26.6.11

Fuji, cent vues (21) : Equilibre

Des radeaux devant le Mont Fuji

et faisant fuir le cormoran, un enfant, avec sa petite tonsure, faisant l'équilibre, jeu idiot comme savent le faire tous les enfants du monde à toutes les époques ... 

Mon quartier (41) : disymétrie

La villa Faidherbes, jolie maison disymétrique dans une petite rue magnifique perpendiculaire au boulevard Gambetta : l'avenue Depoily

à droite du cyprès :



à gauche :


Tests d'antidépresseurs : tarte au citron (6)

n°6 au catalogue
lieu de vente : Boulangerie Pâtisserie Comme Autrefois, 47 rue Gioffredo
prix : 1,10 € le réduit
genre : tarte au citron avec  et sans meringue
aspect : joli
qualité :  moyenne
goût : sans, pâte sablée dure (peut-être rassie ?)
conclusion : sans intérêt

Si je t'oublie, Japon ...






Psaume 137 (traduction Louis Segond)
Sur les bords des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion Aux saules de la contrée nous avions suspendu nos harpes(...)Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie!
Que ma langue s'attache à mon palais (...)

Traduction de la chanson 
Ne regrettes-tu rien ? N'as tu pas oublié tes rêves ? N'as-tu pas devié de ton chemin ? Ne baisses-tu pas la tête ? Prends-tu soin de ta famille ? Dis-tu bien merci ? Aimes-tu quelqu'un ? Quelqu'un que tu aimes pleure t'il ? Ne gaspilles-tu rien ? Ne dépenses-tu pas trop ? As-tu arrêté de fumer ? Vis-tu en evitant les efforts ? As-tu jeté ton humanite ? Laisses-tu tomber la vie ? La vie, c'est merveilleux, tu es nécessaire...
Te souviens-tu de ton pays natal ? Continues-tu ton petit boulot ? Gardes-tu du temps pour toi ? Aimes-tu à en pleurer ?
(merci Flo de Sendai)



Mes notes de chevet, 57(suite). Choses qui émeuvent profondément


 

« ... À la fin du neuvième mois ou au début du dixième, la musique des grillons qui vous parvient, si faible qu’on ne sait si on l’entend ou non. 
Une poule étalée sur ses poussins, pour les protéger.Tard en automne, les gouttes de rosée qui brillent comme des perles de toutes sortes sur les roseaux du jardin.
Le soir, quand le vent souffle dans les bambous, au bord de la rivière.
Le 26 ou le 27 du mois, à l’aube, après avoir passé la nuit en causeries, on regarde le ciel, on voit la lune, près de la crête de montagnes, si pâle que l’on doute de ses yeux et que l’on sent son cœur défaillir. C’est d’une tristesse ravissante. »
Sei Shônagon, notes de chevetestampe d’Hokusai
mes notes de chevet :
Cherchant une illustration à ce fragment, je suis « tombée » sur cette estampe et j’ai été saisie, tout comme le pêcheur. Ces choses m’émeuvent profondément, nostalgique d’un texte écrit il y a si longtemps, d’une estampe tracée si loin de chez moi, par leur proximité à moi immédiate.

22.6.11

L'homme à la grande main

Un vieux souvenir rénové est revenu sur la Place Masséna depuis deux jours : l'Apollon à la grande main

près à saisir les jeunes filles qui passent à sa portée

Le son de chez moi (47) :vive le kitch !

Quand j'ai décidé d'enregistrer le son de ce morceau que je déteste plus que tout sur fond de jet d'eau (se déclenche toute les vingt minutes), je ne savais pas que mon voisin allait se mettre à siffler ... Merci le voisin inconnu !

Des fleurs en cascades : bougainvilliers (4)

au parc de la Villa Ephrussi de Rothschild.
Dedans :


dehors, camouflant un if :

19.6.11

Tests d'antidépresseurs : tarte au citron (5)

n°5 au catalogue
lieu de vente : salon de thé de la villa Ephrussi de Rothschild à Saint Jean Cap Ferrat
prix : 8 €, thé ou café + patisserie
genre : tarte au citron avec meringue
aspect :  agréable, part de gros gâteau
qualité :  bonne
goût : crème parfumée, présence forte mais pas fruitée, fait plutôt crème aromatisée
conclusion : honnête, mais vraiment banal; le cadre est très joli.
NB : la café est absolument horrible, à la fois long et très amer... à éviter absolument (à mon souvenir, le thé c'était assez quelconque la dernière fois...)

Travaux d'aiguilles

Fin aujourd'hui d'un long travail de Pénélope : une serviette+un gant, motif trouvé et un peu arrangé dans le livret DMC salle de bain.




Broder sur du noir : fatigant et uniquement diurne !

Le son de chez moi (44) : talons hauts

La fille que je ne serai jamais

18.6.11

Fuji, cent vues (20) : Oies bêtasses

En découvrant cette image, je ne l'ai pas aimée. Je trouve ces oies ridicules, sans grâce, on dirait des dessins de Tex Avery. 
Je n'étais sans doute pas loin : cette gravure est une blague. Le Fuji ici n'est en fait qu'un reflet, une image à l'envers, un vulgaire triangle...

Fin du monde

"Ce matin-là, après avoir savouré sa demi-baguette, Henriette Grobz décida d'aller se recueillir dans le calme d'une église afin de faire le point. Le monde courait à sa perte, soit, mais elle n'avait pas l'intention de l'accompagner."

Katherine Pancol, Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi, p137


.

Mes notes de chevet, 57. Choses qui émeuvent profondément



"un enfant plein de piété filiale" 
Sei Shônagon, notes de chevet
Hokusai, Cent vues du Mont Fuji

Mes notes de chevet : Mes amis japonais aiment bien se moquer de moi cette semaine. Hokusai joue à Tex Avery. Sei Shônagon commence ainsi sa Note de choses qui émeuvent profondément quelques jours après que ma fille ait quitté semble-t-il définitivement la maison

11.6.11

Marché de samedi, aujourd'hui c'est Bio !

...mais pas de graines germées.
Place Masséna, à Bionazur :
Les algues sont délicieuses, je retourne demain en chercher. Et le fromage de chèvre, je ne vous dis que ça (nananère les copines japonaises !)

Des fleurs en cascades : bougainvilliers (2)

A l'Eglise Anglicane Avenue Maréchal Joffre
ou à deux pas, sous une arche, rue du Docteur Barety

8.6.11

Des fleurs en cascades : bougainvilliers (1)

Près de l'IUFM Liegeard, deux couleurs se mélangent :
A l'angle Vernier-Malausséna :

Au Lycée Masséna, ils ont remplacé les glycines :




Tests d'antidépresseurs : tarte au citron (4)

n°4 au catalogue
lieu de vente : Boulangerie place Franklin angle rue Frédéric Passy
prix : 2 €, réduits (photo) 0,90€
genre : tarte au citron sans meringue
aspect :  agréable
qualité :  bonne
goût : parfumé, pâte sablée croustillante
conclusion : bien, le rapport qualité prix est parfait

5.6.11

tests d'antidépresseurs : tarte au citron (3)


n°3 au catalogue
lieu de vente : Boulangerie la Lorraine, 24 rue Alphonse Karr (angle Desroulède) 
prix : 2, 50 €
genre : tarte au citron sans meringue
aspect : calligraphié, agréable
qualité :  bonne
goût : de crème anglaise aromatisée au citron, plaît à Hatsuo, pour moi aucun intérêt
rédhibitoire : accueil poli glacial , et comme la tarte ne vaut pas le détour...

4.6.11

Tests d'antidépresseurs : tarte au citron (1 et 2)

n°1 au catalogue
lieu de vente : le Vanillier, 7 av Auber
prix : 3, 20 €
genre : tarte au citron sans meringue
détail original : petite croûte de caramel en surface. Rajoute peu au goût, mais surprend
qualité : semble très bonne
goût : très bonne, heureusement vu le prix !

Non photographiée :
dommage, très très jolie, meringue en forme de fleur
n°2 au catalogue
lieu de vente : Boulangerie Pierre Sirvent, 73 bd Gambetta (angle Thiers-Chateauneuf)
prix : 3, 40 €
genre : tarte au citron meringuée
qualité : semble très bonne
texture très agréable
goût : on ne sent pas le goût du citron, dommage quand même !

Mes notes de chevet, 55. Choses qui perdent à être peintes



« Un paysage d’hiver quand le froid est extrême (...) »
Sei Shônagon, Notes de ChevetMes notes de chevet  : Je suis sûre que Sei Shônagon, critique sévère, n’aurait pas changé d’avis si elle avait connu le peintre Hiroshige.

Fuji, cent vues (19) : les nœuds

1.19 Enchû no Fuji
Prémonitoire ? le jour du singe, tous les soixante jours, est un jour de danger. 
De singes cachés, ici,  trois :
Période de nœuds : nœud de sac, 
nœud de selle,
nœuds de doigts