29.4.11

Mon quartier (29) : fantasque rue Berlioz

La rue Berlioz est fantasque. Au 26, le Palais Cellini :
Un peu plus haut, il faut en profiter, celui-ci n'en a plus pour longtemps :

Goûter monarchique

Il n'y a pas que chez la reine d'Angleterre que l'on peut manger des petits gâteaux chics. J'ai essayé la pâtisserie Canet, très renommée, de la rue Gambetta. Ces gâteaux sont vraiment très jolis. 
Mais finalement, le gôut n'est pas à la hauteur de l'aspect : même si on sent la bonne qualité des ingrédients, l'ensemble reste très classique, pas assez le goût du fruit ni celui du chocolat, et pas de vrai contraste. 

28.4.11

Terrasse du Sud

Ca y est, j'ai enfin une vraie terrasse du Sud (du vrai ;-)  ) : il manquait les bougainvilliers !
NB : ils sont disposés à la grecque, après négociations : le jasmin lui sera disposé à la japonaise, de l'autre côté !

Mon quartier (28) : ciel étoilé

27.4.11

Chéhéhérianou (8) : Roses

C'est la saison où l'on teste les différents parfums au jardin du Monastère.

25.4.11

Feux

"La braise luisait sous la cendre et les buches continuaient à flamber paisiblement.
Je regardais vivre le feu, le vieux feu des hommes...
Il me chauffait les pieds, les cuisses. C'était mon feu, je l'avais allumé moi-même, tiré du bois. Il vivait. Sa vie montait et descendait sur cette dalle, un peu creusée au centre. Je l'avais évoqié du néant, par besoin, à cause du froid. Il s'était construit peu à peu sur la cendre, comme un simple feu rustique. Il me chauffait. Je le tenais là devant moi, contre le mur. Parfois il le léchait de ses flammèches. Avant lui d'autres feux avaient noirci ces pierres luisantes. Des feux morts. Mais ce peut-il que le feu meure ?"
Henri Bosco, Hyacinthe, Gallimard blanche  p110

Sur le chemin du marché (2)

Il y a aussi le 15 rue Gutenberg, bleu comme j'aime, les tourterelles en sculpture, jardin et terrasse fleuris

Ne râtez pas, en face, dans le jardin de l'immeuble, le caroubier géant.

24.4.11

Marché du jour : Joseph Garnier


Très bien très bien le marché de l'avenue Joseph Garnier. Ca sent le sushi !
Le long fromage de chèvre en forme d'endive vient du Tarn via une petite crèmerie vers Libération qui ne vend que des fromages fermiers; à en faire revenir Léa de Belgique !

Sur le chemin du marché

J'aime beaucoup cet immeuble rue Clément Roassal

Mon quartier (27) : têtes

Sur cet immeuble du boulevard Gambetta, une déclinaison : tête d'ours sculptée, tête de femme sculptée, tête de femme peinte...


23.4.11

Beauté de la nuit provençale

"Nous restâmes là un moment devant la porte. La haie embaumait, et de petites grenouilles rassurées par la simplicité de la nuit, quelquefois se parlaient, dans le fossé qui bordait l'enclos.
On ne voyait pas la montagne, mais l'odeur de pierre et de plante qu'elle exhalait arrivait jusqu'à nous par dessus cette haie si douce à respirer à ce moment de la nuit."
L'âne Culotte, Henri Bosco, Folio p128

22.4.11

Mes notes de chevet, 51. Barrières

 


À propos même du nom qu’a reçu Ausaka, la Montée des rencontres, si l’on songe que la promesse en est vaine, on se sent désolé.
Sei Shônagon, notes de chevet

mes notes de chevet :
 En cherchant désespérant une chaise longue à notre idée pour le balcon, Hatsuo a craqué sur la clôture en roseau et il a construit ce qui figure sur la photo. Mon enthousiasme à cette vue, fut, je le reconnais, démesuré : j’habite maintenant une vraie maison japonaise ! De plus, bon signe, en adéquation avec le chapitre en cours de Sei Shônagon, que je me demandais comment illustrer !

Pour lutter contre la nostalgie nipponne (30) : yoshizu

En cherchant désespérant une chaise longue à notre idée pour le balcon, Hatsuo a craqué sur la clôture en roseau et il a construit ça :
Mon enthousiasme a cette vue, fut, je le reconnais, démesuré : j'habite maintenant une vraie maison japonaise ! De plus en adéquation complète avec le chapitre en cours de Sei Shônagon !

Mon quartier (26) : autre oiseau

Dans le domaine ornithologique, il y a le 15 rue Gounod.
Léo, léo !

21.4.11

Mon quartier (25) : des rapaces

Saviez-vous qu'il y avait des chouettes tout près de la mer, boulevard Gambetta ?
Pour faire fuir les pigeons ?
En tout cas sous la surveillance d'un aigle local :

20.4.11

Synchronicité

"Je restai seul. Mais je marchais; je marchais à grands pas, à pleins poumons, respirant cet air unique dans l'année, vierge, si frais, du matin des Rameaux, qui sent, autour de nos villages, l'eau nouvelle, la moelle d'arbre et l'odeur de l'argile."
Henri Bosco, L'âne Culotte, p41,  Folio

Mon quartier (24) : record végétal

C'est dans une minuscule cour d'une impasse donnant sur la rue Verdi que j'ai trouvé les plus grands bananiers que j'ai jamais vu à Nice. Je n'en croyais pas mes yeux.
Regardez bien les fenêtres pour avoir une idée de la taille !
Juste un peu plus loin dans l'impasse, une jolie entrée :
On peut voir les petites abeilles sculptées entrer et sortir.

18.4.11

liste mémorielle(4) : de la bible et de Pessah

Aujourd'hui c'est le jour de Pessah. En attendant les listes de commandements innombrables donnés dans le désert, c'est le jour du départ pour les Hébreux, le jour où il faut tout quitter sans rien emporter, sous peine de rester en Egypte. Le jour où il faut se mouiller pour ne pas être englouti par les flots. C'est le jour que j'ai choisi pour cuisiner pour la première fois de ma vie de l'agneau, garni des kumqats du balcon. Bonne traversée à tous !
illustration musicale dessous :


Mon quartier (22) : fleurs : tulipes

En prenant la rue Hérold, on lit le nom de l'immeuble, et on se demande bien pourquoi il s'appelle comme cela : assez gris, pas de balcons fleuris. C'est en marchant les yeux au ciel comme dirait Anne que l'on comprend enfin :
Les voilà les tulipes !

17.4.11

Liste mémorielle(3) : du paradis


"Ce brave abbé Chichambre! Il avait un don, et qui était de voir le Paradis. Il le voyait réellement; il le voyait comme vous et moi voyons en ce moment le troupeau de M. Barjavel traverser la route en dessous du lavoir, ou le mulet de Martingot arrêté devant le portail du maréchal-ferrant.
Seulement, son paradis, ce n'était pas un paradis de cathédrale, c'était un paradis de petite paroisse. Un joli paradis humain, tiède, bien clos, un de ces paradis de campagne qui groupent trois cyprès autour d'un puits. Tendrement, il nous le montrait, de loin, derrière une masse de platanes avec ses dix maisons et le bout d'un clocher trapu; et l'on se disait qu'il y ferait bon vivre. C'était un paradis orienté au sud, vers la chaleur, un paradis modeste, au milieu d'un hectare d'arbres fruitiers; un paradis blotti au pied d'une haute falaise couronnée de figuiers sauvages, dans un creux, à l'abri de la pluie et du vent; un paradis parfumé de plantes médicinales, comme la bourrache, la sauge et l'arnica..."
Henri Bosco, l'Ane Culotte, p15 ed. Folio
illustration musicale ici

bisque bisque rage

Nouveau refrain : Les gros-gros bateaux, dans l'eau, nagent, nagent, nagent, nagent, nagent,

Les gros-gros bateaux, dans l'eau, nagent aussi bien qu'les petits !

Collaboration belle-fille/beau-père

Pas mal non ?
Devinez qui a fait quoi ?
;-)

Mon quartier (21) : du nouveau rue Ackermann

Nouvelles fleurs et petit chat dans mon petit jardin préféré :

16.4.11

Marché du jour

Marché de printemps :
avec des oranges de contrefaçon ?
des oranges Haifa made in Tunisie ! Elles n'ont pas peur du boycott !

Liste mémorielle(2) : de la pluie d'orage

Je me souviens de la pluie, une pluie abondante, drue, la plus mouillante qui soit. Qui m'avait trempée totalement, le temps de traverser la rue entre l'arrêt où le bus m'avait laissée et le porche de ma maison. C'était le printemps sans doute, car elle n'était pas froide.

Je me souviens qu'il ne fallait pas perdre de temps car l'occasion était inespérée d'avoir cet ouvrage à ce prix, par distraction inhabituelle du bouquiniste. Qu'il avait fallu ressortir le vieux sac à dos rouge à clé pour le transport au sec. Je n'oublierai jamais cette boutique, où je me rendais si souvent; l'homme qui la tenait, gnome et difforme, avait l'âme littéraire la plus délicieuse du monde, et le savoir universel. Dans son arrière-boutique, une bibliothèque immense, Louis XIV, entièrement sculptée, dont on se demandait ce qu'elle pouvait bien faire là et comment elle avait pu y rentrer.
Il ne reste plus rien de ce monde. L'âme du bouquiniste est sans doute allée tout droit au paradis, mais celui que constituait sa boutique a été entièrement dispersé, jusqu'à la devanture alumisée de la mutuelle qui l'occupe. L'ouvrage acheté ce jour là faisait partie lui aussi des rêves et n'a du être ouvert même pas une dizaine de fois. Mais le souvenir de ce jour, lui, en restera gravée jusqu'au dernier jour dans ma mémoire.
Illustration musicale

Liste mémorielle(1) : shonagonienne shonagonisée...

A mon adresse,  récemment une liste étrange, ou plutôt une liste de listes. Véhémente et hétéroclite.
photo tirée du film the pillow book de Peter Greenaway
Inquiétante étrangeté. L'amatrice de Sei Shônagon que je suis y a trouvé source et opportunité d'une nouvelle liste, en y conservant le côté raton laveur. L'ouverture d'un nouveau chapitre fait d'anciens débris, de vieilles bribes, associé à une illustration musicale.
Première illustration : Ici, cette chanson.
Si belle, si adéquate avec ma vie passée et la liste présente. Et puis, ne gâchons pas notre plaisir, le violoncelle en prime, et la jolie binette du garçon qui la chante...

Mes notes de chevet, 50. Choses qui sont loin de leurs termes

« Le temps qu’il faut à l’enfant nouveau-né pour devenir un homme. »
Sei Shônagon, notes de chevet.

œuvre d’Utamaro

Mes notes de chevet :
 le temps ne me semble pas si long de quand ma fille est née, de quand elle jouait dans la cour de mon école, de quand elle rentra au collège, de quand... Ni court ni long, il s’écoule, mais souvent les événements de sa vie me servent de calendrier.

Mon quartier (20) : du village à la ville

...au bout de la rue du Colonel Musso, quelques marches conduisent au haut de la rue Caffarelli qui commence en village :
L'alimentation est fine,
la boucherie est un relieur,
le bar n'est plus un bar,
et la rue devient chic


15.4.11

Mon quartier (19) : un air de Bosco

En quittant la très chic avenue des Fleurs, on tourne dans la rue des Potiers
puis celle du colonel Musso qui est en fait une impasse où il se passe tout un tas de choses intéressantes :
ici on ne livre pas des pizzas:
Peut-être la maison de Tante Martine :
et de quelques zartistes :








14.4.11

Mon quartier (18) : il suffit de passer le pont

c'est tout de suite l'aventure, au 26 de l'avenue des fleurs, en passant sous l'arche carrée de l'immeuble en béton sinistre.
Une porte vitrail
et j't'emmène visiter la nature...

13.4.11

Le son de chez moi (42) : autres lieux, autres bruits


Sur mon balcon, cet après-midi (et toute la journée depuis quelques jours...)

Mon quartier (17) : recherche info...


Qui a des renseignements sur ce bâtiment du 10 Av des Fleurs ?
J'aime beaucoup cette façade, que l'on a laissé en refaisant le reste. Je n'ai rien trouvé pour l'instant...