27.2.11

25.2.11

Mon quartier (1) : rue Amiral de Grasse

En me promenant dans mon nouveau quartier, j'y découvre la période architecturale que j'aime le plus à Nice. J'aime la combinaison de style raffiné et de naïveté de cette époque.
Ainsi, au 7 rue Amiral de Grasse, l'Aigrette

19.2.11

Fidèle

photo : Hatsuo Adachihara

Ce matin, je me suis réveillée avec cette chanson de Charles Trenet en tête :

"Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des choses sans importance pour vous
Un soir d'été, le vol d'une hirondelle
Un sourire d'enfant, en rendez-vous
Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des riens qui pour moi font un tout
Un vieux toutou, une boite d'aquarelle
Le port de La Nouvelle au mois d'août.

 Fidèle, fidèle je suis resté fidèle
A des lieux et des amis très doux :
Un drôle d'Albert et sa sœur en dentelles
Un castillet tout neuf, un Canigou.
Une rue de Béziers, une tante Emilie
Une maman partant pour Budapest
Ma vieille maison avec sa tonnellerie
Et près de la gendarmerie, les express."

Je n'ai pas mis de vidéo, car je n'aime pas le style musical de cette chanson, ni la fin. Je ne me sens pas une ombre fidèle à d'autres ombres. Il faut aider les lieux, les gens que l'on aime à ne pas devenir des ombres, mais à habiter notre cœur et nos vies comme parcelles d'étoile. 
Etre fidèle, cela doit être cela qui m'a sauvé de l'Ombre...

14.2.11

Mes notes de chevet, 45. Choses qui ont une grâce raffinée



« Une jeune et charmante dame relève le rideau blanc, au bas de l’écran d’été, et l’accroche à la traverse du haut. Sur un vêtement sans doublure, de damas blanc, elle a passé un vêtement de dessus fait d’une étoffe légère violette. Elle s’exerce à l’écriture. Les minces feuilles de son cahier sont élégamment reliées par un fil violet de nuance inégale. »

Sei Shônagon, notes de chevet
Ogiya Hanaogi, estampe d’Utamaro
mes notes de chevet :
Il est devenu rare de voir des gens écrire en public autrement que sur un clavier. Mais je suis toujours très émue lorsque des gens dessinent devant un paysage ou une œuvre d’art. Est-ce parce que, depuis l’enfance, je n’ai pu me résigner à mon incompétence crasse en la matière ? J’envie cette méditation, cette entrée dans le paysage, que pratique l’artiste. Je m’y exerce parfois, par pur plaisir de la forme, par pur plaisir du geste, pour la grâce du moment. Puis jette ensuite sans regret l’œuvre produite, en conservant précieusement le souvenir de l’instant.

10.2.11

Fuji, cent vues (12) : papiers et bambous

Tanabata no Fuji

Tanabata, une de mes fêtes préférées du Japon. Une histoire d'amour et des vœux de papiers

9.2.11

Les matins d'Hiver


A l'époque, déjà, j'éprouvais une émotion triste en écoutant cette chanson dont les paroles un peu surannées dégageaient une poésie nostalgique. Aujoud'hui encore je ressens cela, peut-être parce qu'à mes tout débuts j'ai connu le gros poêle à bois où je me réchauffais après le trajet à vélomoteur, dans la classe où ma maîtresse de stage enseignait aux enfants la différence entre 3x4 et 4 multiplié par 3, dérangée parfois par le bébé qui dormait dans le logement de fonction dont la porte donnait sur la classe.

5.2.11

C'est comme un petit air d'été...

...ce matin, mon nouveau chemin du marché : les tables sur la plage, un baigneur...