25.4.08

Hokusai et le mont Fuji, semaine 17

Shinshû Suwa-no-ko (Le lac Suwa dans la province de Shinano).

Deux peintres pour le même lac !
Hokusai


et Hiroshige

24.4.08

Hokusai et le mont Fuji, semaine 13, (le) retour (de la honte!)

Blaise et le château d'Anne Hiversaire, de Claude Ponti, ed l'école des Loisirsp22-23
Comment ne l'ai-je pas vu ? Quelle honte pour la fan de Claude Ponti que je suis ! C'était ça!
Heureusement que je m'en suis aperçu toute seule !

20.4.08

Front de nuages

Les jours passent et le temps reste identique : zone de front dans les cieux. Hier, le soleil a gagné.

17.4.08

Résistance


Aujourd'hui, j'ai fait de la résistance.
J'avais décidé de lire le chapitre suivant d'Ap. J.-C. au bord de la mer.
Mais en chemin, je me suis souvenue que la plage est interdite au chien. Et Tony était là.
Je cherchai donc un banc sur la Prom. Le soleil disparut sous les nuages, bien que d'autres, nombreux, plus résistants encore que moi, continuassent à nager dans la mer, avec plaisir semble-t-il. En fait, le vent était glacé. J'entamai mon chapitre. Puis je dus mettre ma capuche. Mon nez commençait à couler lorsque je suis arrivée à la dernière ligne. Mission accomplie !
Ap J.-C vaut bien quelques sacrifices !
En revenant, je suis passée par le cours Saleya et j'ai fait quelques courses :

14.4.08

Hokusai et le mont Fuji, semaine 16

Kôshû Mishima-goe (la passe de Mishima dans la province de Kai)

Il y a aussi un énorme chêne, à Courmes, dans ma région. Il faut être nombreux pour en faire le tour. On s'y tient silencieux, sans faire d'effort, tant on y est impressionné. Bien sûr, on n'y voit pas le mont Fuji. Mais la région n'est pas mal du tout, dans les gorges du Loup, surtout à l'automne, avec les paysages rouges et le brame du cerf...

13.4.08

Un dimanche Ap. J.C.


J'ai repris, enfin, la lecture de Ap. J.C. de Vassilis Alexakis, délaissée depuis trop longtemps. Comme souvent, j'y ai trouvé des fragments de serendipity avec ma vie présente :
ch8, p126:
"Je suis fatiguée. Je me suis toujours sentie fatiguée en avril, dès mon plus jeune âge. C'est le mois le plus épuisant."
p129:
"Dans quelques mois je n'habiterai plus cette maison. Je me suis endormi sur cette pensée".
et chapitre 9 ce passage qui devrait plaire à Christian :
"Je ne lis plus de livre à Nausicaa. Elle m'a dégagée de cette obligation, jugeant manifestement qu'elle avait suffisamment chargé mon emploi du temps avec la recherche qu'elle m'a demandée. Nous avons clos le cycle des lectures il y a un mois(...) Ce jeudi lorsque je suis allée la voir, je me suis rendu compte que nos tête-à-tête m'avaient manqué, malgré le fait que nous ne discutions presque jamais. Je crois que nous communiquions par le biais des textes que nous écoutions ensemble, en faisant le même voyage. Nous découvrions des phrases qui convenaient tantôt à elle, tantôt à moi. Nous nous entretenions d'une certaine façon aux dépens de l'auteur, mais en utilisant sa voix. "Je vous connais par les livres que je vous ai lus" pourrais-je lui dire."

9.4.08

Snow Falling on cedars

Hokusai et le mont Fuji, semaine 15

Kôshû Kajikazawa (dans la région de Kajikazawa )

Cette gravure est si connue. Et si belle.
Elle m'évoque un film de Scott Hicks, "la neige tombait sur les cèdres".

Sieste


Ce n'était pas dimanche, mais le dimanche avant. Comme elle, je me suis adossée à la muraille, comme un lézard, et j'ai bu le soleil de partout. Le bruit des vagues, c'est tout.
Dimanche, ce n'était plus pareil. Je l'ai compris tout de suite. Déjà, en haut, remontaient les effluves de l'ambre solaire; en haut trop de vent, en bas, trop chaud et ça pue. Une image m'est venue : Ceux d'en haut, ceux d'en bas. En haut des gens, trop couverts qui marchent et observent ceux d'en bas, nus, qui prennent le temps et attrapent des coups de soleil.

Pas de risque aujourd'hui, tout le monde est en harmonie : il pleut, et j'ai rallumé le chauffage...

3.4.08

Hokusai et le mont Fuji, semaine 14

Sôshû Umezawa-zai en Sagami (les champs du hameau d'Umezawa dans la province de Sagami)
Je n'ai jamais vu de grues sauvages. Mais je les ai entendues. En grand nombre.
C'était en Dordogne, une nuit de printemps. Nous avions attendu la nuit avec un télescope, mais la brume légère ne semblait pas vouloir se lever. Tout d'un coup, des cris par centaine, tout près, très bas, mais on ne voyait rien. Les grues en migration passaient tout près de nous, invisibles, inexorablement, pendant de longues minutes. Puis le silence de la nuit, de nouveau, mais pas comme avant.

Ici la lumière

Un p'tit air de Grèce

et un p'tit air de tropique

mais en fait c'est ici